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Les ma?tres d'?uvre sont les mêmes. Le compositeur Lange (un Allemand de 45 ans inconnu en France) en a écrit le livret, traduit par le metteur en scène (un Belge qui s'est notamment formé au contact de ). Difficile de séparer l'un de l'autre. Le jeu des sons, comme celui des [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] images, [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] repose sur un habile détournement des conventions.
Blanche-Neige, opéra de Marius Felix Lange. Orchestre Lamoureux, (direction). Athénée Thé?tre Louis-Jouvet, Paris 9e. Tél. : 01-53-05-19-19. Jusqu'au 26 avril.
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La partition est vraiment impressionnante. Elle s'ouvre dans le registre "bo?te à musique", qui renvoie à Saint-Sa?ns, et s'engage dans des directions imprévisibles. Toujours suggestive, toujours inventive. Un glissando de harpe vient à point nommé [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] (l'épisode de la forêt) frissonner un ensemble instrumental à l'épiderme délicat.
Son mérite principal réside néanmoins dans la réactualisation du propos. La Reine doit les assauts de la cosmétique et de la chirurgie plastique avant d' pour le miroir qui?– bonus?– est accompagné d'un personnage en chair et en os. Le décor use de cet [url=http://222.82.245.26/Wygkcn_GuestBook.asp]louboutin[/url] accessoire tant pour la mégalomanie du personnage (le plateau [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] de l'Athénée, envahi de glaces de toutes sortes, passe pour une succursale du Musée Grévin) que pour son caractère nuisible [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] (les miroirs géants aux verres brisés s'élèvent comme des guillotines).
Créée à [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] Colmar en décembre 2012, cette [url=http://cgi.ebay.co.uk/170693034119]louboutin pas cher Mario Mont[/url] production de l'Opéra Studio strasbourgeois constitue l'adaptation fran?aise d'un ouvrage lyrique con?u en allemand, en 2011, pour l'Opéra de Cologne.
LA REINE AUSSI ATTIRANTE ET V?N?NEUSE QUE SA POMME
Un tambourin surgit de nulle part pour la marche des Sept Nains, dans une veine "pseudo-folklo" qui n'a rien [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] à au "Eh-oh, eh-oh" du dessin animé [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] de . Le texte, à base d'allitérations percutantes et de rimes souriantes, est [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] lui-même musique et il finit sur une phrase choc (à découvrir sur place) qui va au-delà des calembours ("la Reine des Belles ou la reine débile ?") dont les auteurs sont friands.
DES MIROIRS GUILLOTINES
Les nains (qui s'appellent Quartz, Pic ou Chouquette), le chasseur (é d'un [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] tromblon à klaxon), le Prince Charmant (projeté en Technicolor), [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] tous les protagonistes sont soignés dans le détail. Blanche- (Sahara Sloan, ingénue à souhait), le Miroir (Huub Claessens, trait d'union idéal entre la scène [url=http://smkbhinus.net/bhinux/index.php?p=blogs/viewstory/42635]jordan pas cher The Blakes, pur concentré de gara[/url] et la salle) et la Reine (Marie Cubaynes, aussi attirante et vénéneuse [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] que sa pomme) tiennent leur rang dans une production étourdissante qui ne suscite qu'une réserve : sa richesse est telle qu'on ne saurait l'apprécier en une seule représentation. Toutefois, un conte n'a-t-il pas pour vocation d'être lu et relu ?