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Vendredi 29 mars, le verdict sur la représentativité des confédérations au niveau national interprofessionnel n'était pas celui qu'on espérait à Montreuil. Certes, avec 26,77 % – 30,62 % en poids relatif –, la CGT reste la [url=http://www.seekel.co.jp/cgi-bin/C-002/radio/visit/main.pl?PAGE_NUM=1%253E]tiffany Think About These Poi[/url] première centrale syndicale. Mais elle est talonnée de très près [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] par la CFDT (26 %, [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister uk[/url] 29,74 % en relatif). Pire encore, les syndicats réformistes, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC, ceux qui ont signé l'accord honni sur l', sont, avec 51,15 %, majoritaires.
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Après quelques jours de réflexion, M. Lepaon, qui préside le groupe cégétiste au Conseil économique, et environnemental (CESE), accepte. "Il faut prendre ses responsabilités", explique-t-il. Pendant la transition, entre son investiture, le 6 novembre 2012 par le CCN, et son élection au congrès de Toulouse, il a eu un bureau au 8e étage à Montreuil et a participé à tous les travaux de la direction de la centrale.
"Il faut qu'on puisse notre syndicalisme accessible, affirme M. Lepaon, qui affiche ses valeurs mais se défend d'être un idéologue. On a du mal à ce qu'on fait. Ce qui compte, c'est de l'efficacité du syndicalisme." "Il est ouvert, accessible, décidé à collectif", confie un ancien dirigeant de la CGT. Fera-t-il un second mandat en 2016 [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] ? "Mon expérience me dira au bout de trois ans si je continue ou si j'arrête", répond celui qui aspire d'abord à être un secrétaire général "normal", c'est l'air du temps.
Lorsque, le 11 septembre 2012, M. Thibault lui a proposé, pour d'une interminable crise, de prétendre à sa succession, M. Lepaon était "tranquille", go?tant la stabilité à laquelle il aspirait. Le 11 septembre, c'était déjà une date pour lui, celle où, en 2001, la liquidation de Moulinex, où il travaillait depuis 1983, a été prononcée. "Quand j'ai été licencié, raconte-t-il d'une voix posée, j'ai envisagé de autre chose. Syndicaliste, ce n'est pas un métier." Mais le "militant" a surmonté son traumatisme. Il devient secrétaire [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] général de l'union départementale du Calvados puis du comité régional CGT de Normandie.
La réaction de la CGT est révélatrice du Lepaon, très différent de celui de son prédécesseur, Bernard Thibault. "C'est une invitation pour toute la CGT, a-t-elle commenté, à être encore plus utile, plus accessible et plus solidaire." Jeudi 28 mars, M. Lepaon a rendu sa première visite officieuse à Michel Sapin, le ministre du travail. Il a bien accueilli l'ouverture d'une négociation sur la formation, lui qui avait négocié et [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister[/url] signé, en 2008, celle sur le droit individuel à la formation. Sans doute lui a-t-il répété les propos très mesurés qu'il a tenus : "La CGT n'entrera pas en guerre contre le gouvernement en le qualifiant de libéral. Ce serait une vision simpliste. Nous allons sur le fond du [url=http://fchs.fomicgroup.cm/index.php/component/kunena/3-Suggestion-Box/1874303-MX-ya---In-precedenza-ho-accennato-siti?Itemid=0#1874334]jordan pas cher Lagence de notation Fitch dégrade la note de la BNP[/url] dossier . Quitte à para?tre ultrapragmatiques."
Patron de la CGT par hasard – ce dont doutent certains de ses camarades qui lui prêtent des dons de calculateur pour y – ou, en tout cas, par défaut, [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] M. Lepaon a un air patelin de bon matou, pacifique mais prêt à ne qu'une bouchée des obstacles. Chemise blanche et costume sombre – il est daltonien –, ce gourmet du syndicalisme et de l'haltérophilie, avec à son palmarès un de champion de France mi-léger, est moins apparatchik qu'il n'y para?t. "C'est un militant d'entreprise de grande valeur, dit de lui , ancienne numéro deux de la CGT dont il est proche, ouvert sur l'extérieur."
été élu, le 22 mars, à Toulouse, par le comité confédéral national (CCN), à l'unanimité moins une abstention, secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, a subi sa première douche froide.
Né le 31 janvier 1960 à Caen, il entre à 17 ans, avec en poche un CAP de chaudronnier, comme soudeur chez Caterpillar en Normandie. [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] Il prend aussit?t sa carte à la CGT et milite aux Jeunesses communistes. Deux ans plus tard, il est licencié pour activité syndicale. Chez , il subira le même sort. Embauché chez Moulinex à 20 ans, à l'usine de (Calvados), il poursuit son combat syndical. Délégué [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler/‎]doudoune moncler[/url] central de l'entreprise – il siège aussi au conseil d'administration [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] –, il mène avec fermeté la lutte contre la liquidation du groupe d'électroménager. Comme M. Thibault en 1995 à la SNCF, il y conquiert ses galons de syndicaliste à la fois combatif et stratège.
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Au CESE, il s'est investi [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] fortement contre l'illettrisme. A l'automne 2010, il a fustigé l'arrivée de personnalités qualifiées de "sarkozystes" [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] mais il a préservé ses relations avec , l'ancien social de . Il a laissé l'image d'un homme courtois, compétent, aux convictions bien ancrées.
"RASSEMBLEUR ET ANIMATEUR"
"SYNDICALISTE, CE N'EST PAS UN M?TIER"
CARTE AU PARTI COMMUNISTE
M. Lepaon a toujours sa carte au et il a même été, de 1983 à 1989, municipal dans une petite commune près de Caen. "J'ai un rapport affectif avec ce parti, indique-t-il, mais je ne participe à aucune réunion." Quand on lui parle de l'emprise du de sur la CGT, la réplique fuse : "C'est un fantasme. Mélenchon ou pas, ce n'est pas mon truc."
Père de trois filles, divorcé, M. Lepaon va son pavillon HLM [url=http://blog.clzg.cn/home.php?mod=space&uid=856065]peuterey outlet Baisse des immatriculations de voi[/url] de Cabourg où il vivait avec sa compagne. A la CGT, il entend être "un rassembleur et un animateur". Solidement campé sur un canapé, le verbe direct, et parfois un peu cru, il fait fi des critiques qui lui ont reproché de partie d'un club, Quadrilatère, où il c?toyait de trop près des patrons, lui dit les [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] "tauliers". "Je n'y suis allé que deux fois, explique-t-il, mais je trouve intéressant qu'il y ait des lieux où on peut échanger." "La bataille d', la confrontation sociale, encha?ne-t-il, cela n'empêche pas la courtoisie." "On a un minimum d'éducation", reprend-il, en se retenant d' une cigarette. "Quand on est syndicaliste, heureusement qu'on rencontre des patrons, sinon c'est la guerre civile."