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Jean-Didier Urbain, sociologue et auteur de Sur la plage (1), nous confie ce que Paris-Plage évoque pour lui.

" La plage est un phénomène étonnant de concentration humaine inou?e, et, le plus surprenant, c'est qu'en général ?a se passe bien. On voit la plage dans tous les univers de loisirs : c'est un espace unique de haute sociabilité. Même si on retrouve sur la plage des densités dignes des centres urbains, les gens s'y rencontrent, s'y croisent, parce [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister pas cher[/url] que manquent les murs. On peut y reconstituer des relations familiales, affectives, qui ne peuvent plus se faire au quotidien. Et une société de r?les se met en place : le père reprend sa fonction de chef de famille, de même pour la mère. La plage devient la scène d'un gigantesque thé?tre, de jeux de r?les, car les gens ont besoin de retrouver leur place. Chacun délimite son jardin sans conflit [url=http://www.buynflticketsonline.com]Cheap NFL Tickets[/url] et, phénomène étonnant, sur la plage, la société dit son besoin d'être ensemble, [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] de partager, de regarder dans la même direction. On ne va plus seulement prendre un bain de mer, mais aussi un " bain de sociabilité " !
" L'opération Paris-Plage est un événement important car il [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister pas cher[/url] s'inscrit dans la durée. En principe, ce phénomène de réunion est court dans la capitale (le 14 juillet par [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] exemple). Là, c'est une invitation à la convivialité durable, ce qui a une valeur forte à un moment où la ville est plus que jamais déserte (près de 80 % [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie and fitch[/url] des Parisiens quittent la ville). Le projet d'intention est donc à saluer. C'est faux de dire que la première version était ratée. Paris-Plage a été un moment de mélange entre urbains et périurbains, un moment où la capitale a été plus " poreuse " à sa périphérie.
" On oublie que Paris est une exception pour des raisons géographiques. En effet, les grandes villes sont en général proches de la mer ou de la montagne. Or, Paris n'est proche de rien. C'est bien de faire venir la mer dans les murs. Notre société est urbanisée à 80 % et on n'a jamais parlé autant du lien collectif qu'aujourd'hui, car il n'y en a plus. Notre société commence à être malade de son urbanité, et elle essaie de rendre le quotidien plus vivable. Or la plage est un lieu de sociabilité. C'est pourquoi Paris-Plage est une très bonne initiative. C'est un événement qui favorise, dans une ville individualiste, des [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] lieux de convivialité. L'opération est en fait le point [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] culminant du désir d'être ensemble, ce qui rend la vie [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] " supportable ", car tout le monde [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] a besoin d'appartenir à un [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister sale[/url] groupe. "
M. C.

(1) " [url=http://www.msc-sahc.org/moncler.asp]doudoune moncler[/url] Sur la plage. Mours et coutumes balnéaires aux XIXe et XXe siècles ", Petite Bibliothèque Payot, 1996, 384 pages, 10,40 euros.

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