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Au fur et à mesure que la journée avance, les commerces situés en face du poste militaire où nous nous trouvons rouvrent leurs portes. Les hommes découvrent les dég?ts. Toutes les heures environ, un véhicule tente d'accéder à la ville. Certains y parviennent, d'autres pas. En milieu de journée, un véhicule surchargé passe avec à son bord des habitants qui rentrent enfin chez eux. Car si des habitants de Konna sont restés cachés chez eux pendant les affrontements, la plupart [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] se sont mis à l'abri plus au sud. Vers 12 heures, trois habitants apportent une vache aux [url=http://www.mquin.com/saclancel.php]lancel[/url] militaires. A 15 heures, des pêcheurs qui offrent aux soldats des poissons du fleuve qui longe la ville. Un soldat arrive, tout heureux de sa trouvaille. Il a récupéré une mitrailleuse sur un 4 × 4 des islamistes victimes d'un bombardement à la sortie de la ville. Aussit?t, il entreprend de la . Il est de son butin.
Une fois en voiture, j'essaie de une photo d'un char calciné, sur la route, à l'entrée de Konna. Il hurle, menace. Gr?ce à un autre appareil caché sous mon abaya, je vole quelques photos en soulevant un pan de mon vêtement.
DES P?CHEURS OFFRENT DES POISSONS AUX SOLDATS
"LES MALIENS ONT LA G?CHETTE FACILE"
. En ville, on tombe sur une famille de Touareg, apeurée, tout juste arrivée de la ville de Gossi qu'elle a fuie de [url=http://www.moncleroutletosterblade.com]moncler[/url] peur des représailles [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbourparis.php]barbour paris[/url] de l'ée malienne. Il est question d'exécutions sommaires [url=http://cgi.ebay.co.uk/350W-SHEEP-GOATS-SHEARING-CLIPPER-WOOL-SHEARS-RRP899new-/290398329820?pt=LH_DefaultDomain_0&hash=item439d16dbdc]lancel pas cher LArche de Zoé[/url] perpétrées à Gossi, Gao, Léré, Kidal, Goundam. Dès que la de Sid Mohamed ag Askiou a entendu que l' malienne avait dépassé la limite de Mopti, ils [url=http://www.ilyav.com/uggsoldes.php]ugg pas cher[/url] ont pris quelques affaires et ont sauté dans un camion. Direction les camps de Menkao, au Burkina Fasso, qui s'emplissent et se vident au rythme des rébellions et des répressions. Depuis quelques jours, de deux à cinq familles arrivent chaque jour. La plupart d'entre elles ont laissé des hommes sur place. Ils doivent plus tard, à pied avec les troupeaux. Nous décidons de leur itinéraire à l'envers et repartons à travers la brousse, arrivant sans nous en immédiatement compte au Mali. Sur la route nous croisons des camions surchargés.
A notre grand désarroi, nous sommes conduits assez loin de la ville. "Elle n'est pas très [url=http://www.achbanker.com/hollister.php]hollister france[/url] s?re", nous dit-on. On quitte la route pour s' un peu dans la brousse. Les véhicules se dispersent. Le lieutenant nous prévient, il va froid. On se glisse dans nos duvets à même le sol et on s'endort sous les étoiles. Je dors peu, tétanisée de froid. Au du jour, je prends quelques photos mais les militaires maliens interviennent. On me signifie que j'ai l'interdiction absolue de des clichés. Le lieutenant tente d' cette décision : "C'est ."
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Nous encha?nons les kilomètres. En arrivant à Boni, notre destination finale, le chauffeur nous prévient que la ville est encore aux mains des islamistes. Mon guide ne veut pas que nous restions là. Trop dangereux. Par chance, le chauffeur retrouve un de ses amis qui part à l'instant vers Douentza, sur la ligne de front. Il fait nuit lorsque nous y arrivons. Il y a des drapeaux fran?ais un peu partout. On cherche un h?tel, mais ils sont tous occupés par les soldats fran?ais ou maliens... On nous indique que les Fran?ais se sont installés aux Falaises. Effectivement, ils sont là, assez surpris [url=http://rover.ebay.com/rover/1/711-53200-19255-0/1?campid=5336182395&customid=pubster&toolid=10013&mpre=http%3A//cgi.ebay.com/ebaymotors/2pcs-Neon-LED-Bike-Car-Tyre-Tire-Green-Valve-Caps-Light-/320518985750]abercrombie milano Libye la[/url] de nous . Je leur dis que je compte me à Konna. Par chance, un convoi y part à l'instant, tous phares éteints. Les militaires nous embarquent avec eux.
Un commer?ant dont la boutique a été br?lée dans les combats vient nous avec son cahier de doléances sur lequel il a tout noté : "Les frigos et chaque marchandise g?tés par le feu". Il tient précieusement ce petit cahier qu'il montre à qui veut bien l'écouter.
Je continue [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] de des photos discrètement. Un peu plus tard, on nous conduit hors de la ville. Nous ne sommes pas autorisés à pour Sévaré. Nous pouvons soit un bus pour Bamako soit de au Burkina. Nous choisissons [url=http://www.nextovercharge.fora.pl/important,16/abercrombie-milano-daniel-soulez-larivi-232-re-un,17809.html#18365]abercrombie milano Daniel Soulez-Larivière Un[/url] la deuxième option et nous grimpons à bord d'un véhicule en partance pour Sikasso. Nous y parviendrons dix heures plus tard.
Au détour d'un chemin, c'est l'embuscade. Une quarantaine d'hommes [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] sont allongés, [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] face contre terre, mains sur la tête. Des hommes armés immobilisent le véhicule et nous jettent à terre, nous et nos compagnons d'infortune. Je porte le hidjab "total" mais j'ai peur, très peur, même si je me risque tout [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] de même à les réfugiés allongés cuisant au soleil. Au bout d'une attente pesante, on nous dépouille de ce que nous avons et on nous rel?che.
Deux heures plus tard, nous sommes à Konna. Moment de tension à l'entrée de la ville. Les soldats hurlent : "Nous sommes fran?ais ! Nous sommes fran?ais !" Un nous avait prévenus : [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] "Les Maliens ont la g?chette facile..." Le [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] convoi continue sur Sévaré. Les Fran?ais nous remettent aux mains d'un malien.