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Violemment antifran?ais
C'est essentiellement la crise grecque, dont les Allemands vont, selon lui, la facture pendant plusieurs générations, qui justifie un tel revirement. Qu'en mai, ait convaincu les députés qu'"il n'y (avait) pas d'alternative" au renflouement du budget grec lui para?t scandaleux.
ère, l'ancien président du Medef, un pamphlet contre l'euro ? C'est fort peu probable. C'est pourtant [link widoczny dla zalogowanych] ce qui se produit depuis quelques jours [link widoczny dla zalogowanych] outre-Rhin. Hans-Olaf Henkel - il fut président du BDI, l'équivalent allemand de l'organisation patronale fran?aise, de 2000 à 2005 - [link widoczny dla zalogowanych] se taille un franc succès auprès de ses compatriotes avec un essai dont le est : Sauvez notre argent ! L' va être bradée. Comment l'euro-tromperie menace notre bien-être (Edition Heyne, 19,99 euros).
Dans ce livre violemment antifran?ais - l'euro n'a-t-il pas été imposé par Fran?ois Mitterrand à au moment de la réunification ? -, estime que les responsables politiques de [link widoczny dla zalogowanych] son pays ont le tort, depuis trente ans, de se leur conduite par l'h?te de l'Elysée et de ne pas à la lettre le traité de Maastricht.
Publié trois mois après un autre pamphlet - L'Allemagne [link widoczny dla zalogowanych] court à sa perte, écrit par (DVA, 38 euros), à l'époque membre du directoire de la Bundesbank - le livre de M. Henkel en constitue la suite logique en "surfant" sur la vague de l'euroscepticisme. Selon les sondages, une majorité d'Allemands regrettent le mark. Cette tendance n'est pas nouvelle mais elle s'affiche de plus en plus ouvertement et constitue l'une des clés du comportement du gouvernement allemand dans la crise actuelle.
Mais, refusant tout retour au passé, M. Henkel a une solution : créer deux euros. Un pour l' du Nord, sérieuse et travailleuse, l'autre pour celle qui borde la Méditerranée. Outre que cela permettrait à l', à l' et à la France de [link widoczny dla zalogowanych] aux dévaluations compétitives dont elles ont besoin, cette [link widoczny dla zalogowanych] solution permettrait à terme d'intégrer plus facilement la dans l'Europe. Du Sud, cela va de soi.
Que la France n'ait pas sa place dans l'"Euro du Nord" est une évidence. Pour Hans-Olaf Henkel - qui a été administrateur d' -, les Fran?ais ne sont jamais vraiment pour la concurrence et l'Etat qui a toujours un r?le déterminant dans l'économie de leur pays fait toujours ses promesses électorales avant ses engagements européens. Ils n'ont donc pas [link widoczny dla zalogowanych] leur place dans la "zone euro" qui ne regrouperait plus que l'Allemagne, la , les , le et la Scandinavie.
Cet ancien patron d'IBM Allemagne, qui a été l'un [link widoczny dla zalogowanych] des plus chauds partisans de la monnaie unique, commence par un vigoureux mea culpa. "Je plaide coupable (...). Aujourd'hui, je vois mon engagement pour l'euro comme la plus grande [link widoczny dla zalogowanych] erreur d'appréciation de ma vie professionnelle", écrit-il dans une introduction intitulée "Entre rêve et cauchemar".
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