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IMMATURES, OU CR?DULES, OU INCONSCIENTS
Voyant bien [url=http://www.achbanker.com/homes.php]hollister france[/url] que j'étais en train de , je renon?ais un peu l?chement à que la gouvernance des banques s'avérait à l'époque défaillante parce que dépassée ; que, règles comptables "modernisées" aidant, les comptes des banques, ivres de "juste valeur" d'inspiration anglo-saxonne, étaient devenus abscons pour les spécialistes et surréalistes pour [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] les autres. Comme me l'avait confié alors le grand président d'un établissement bancaire : "Si vous pensez que c'est au comité d'audit qu'on peut ce qui se passe dans la banque, vous croyez au Père No?l !"
" Complétons par le suivisme, maladie congénitale des banques, si peu différenciées dans les [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] et les produits qu'elles offrent à leurs clients qu'elles ont, souvent, un comportement "panurgien". Il ne reste plus qu'à le tout par une longue période de monétaire trop libérale aux Etats-Unis, entretenant l'illusion de la stabilité en asseyant la finance sur un moelleux matelas de bulles spéculatives."
"Voyez-, les enfants, à mon sens, la première cause des dérives du monde bancaire qui ont mené à la crise de 2008, à la [url=http://www.geol.sci.hiroshima-u.ac.jp/~environ/cgi-bin/lightlight.cgi?res=199245]abercrombie pas cher Les Etat[/url] faillite de et à la mise au pas réglementaire drastique qui s'en est suivi, c'est la rencontre de la cupidité et de l'intelligence.
" Dans ces années de développement inou? de la finance de marché, rares étaient les dirigeants qui se donnaient la peine d' de ce que faisaient vraiment leurs troupes d'élite, celles qui parlaient vite et savaient avec aplomb et une clarté illusoire les recettes de leurs nouvelles pierres philosophales ; plus rares encore étaient ceux qui [url=http://cgi.www5a.biglobe.ne.jp/~star-amo/cgi-bin/urayybbs/yybbs.cgi]www.achbanker.com/homes.php P[/url] y parvenaient ; du domaine de l'exception enfin, ceux qui avaient la lucidité de ne pas être s?rs de et la discipline d'en cette sage conclusion : dans des métiers de gestion des risques, si on ne comprend pas, on s'abstient, tout simplement."
Mais j'hésitais à leur que les nouvelles normes B?le VI parviendraient à le système et permettraient à nos deux champions fran?ais, la BPI (Banque populaire d'investissement) et la BIP (Banque internationale de Paris), de de l'efficacité au service de l'économie... Je m'aper?us alors [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] que seul mon labrador m'écoutait encore et que les enfants s'étaient enfuis vers le fêter l'arrivée de la .
" Prenez les jeunes élites intellectuelles d'une génération, faites leur dans les métiers de la finance des salaires sans commune mesure avec ceux des autres secteurs de l'économie - au point que les industriels se désolaient de ne plus réussir à les talents dont ils avaient besoin -, indexez une partie considérable de ces rémunérations sur des mesures de performance privilégiant l'instant et méconnaissant la durée et le risque, et vous avez là les ingrédients de base pour l'Armageddon.
"Ajoutons à cela des actionnaires institutionnels immatures, ou crédules, ou inconscients, ou les trois à la fois, qui avaient accepté l'idée qu'un honnête métier de banquier pouvait durablement générer une rentabilité des fonds propres de plus [url=http://microalert.net/viewthread.php?tid=31735&extra=]peuterey outlet L Oasis of the Seas , nouveau mastodonte des mers[/url] de 20 %. Mentionnons des superviseurs mal és, subjugués [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] par le brio de leurs assujettis, pris au mirage de la mathématique triomphante et de [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] modèles toujours plus sophistiqués venant réduire les vrais fonds propres des banques au point de à des leviers d'endettement vertigineux.
Sic transit gloria mundi... et tant pis pour la finance !
Mais recouvrant un peu de mon courage, je mentionnais ensuite le troisième coupable, sans doute le plus piteux.
"Chez certaines institutions - et encore une fois, pas chez toutes ! - s'était produit comme un basculement du référentiel collectif d'éthique. Il y avait ces produits à base de prêts hypothécaires subprimes vendus avec un double triple A à des investisseurs crédules après été cuisinés à Wall [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] Street pour des hedge funds misant sur l'explosion forte et rapide des résidentiels sous-jacents. Je vous ressortirai sur ce sujet Short, l'excellent bouquin écrit en 2009 par le journaliste . Si, si, le Lewis du Pulitzer 2015.
", me demandèrent [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] mes petits neveux, en cette fin d'après-midi de décembre 2020 alors que la s'affairait autour du sapin pour la fête de No?l, "pourquoi, il y a dix ans, les banques se sont-elles si mal comportées, sur tous les continents et sur plein de sujets différents" ? Rassuré sur la qualité de l'enseignement dispensé à nos chères têtes blondes, je me calais dans le cantou de la cheminée, là où était autorisé par dispense spéciale quand le foyer ronflait. Je tournais sept fois mon cigare entre mes lèvres en me promettant d' de répondre avec autant de simplicité et de sincérité que possible...
Je m'apprêtais à rééquilibrer mon propos, espérant ne pas décourager le voeu d'une carrière dans la finance (un civique vu le désamour des jeunes pour ce secteur et les problèmes de recrutement qui en découlent de nos jours).
D?FAILLANTE PARCE QUE D?PASS?E
" Le second facteur, ajoutai-je, en m'en voulant déjà de tant de transparence, c'est une véritable faillite managériale dans bon nombre de grandes institutions - pas [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] dans toutes au demeurant, ce qui prouve, a posteriori, qu'il n'y avait pas là de fatalité...
Epuisé par le récit de tant d'avanies et convaincu que ce clou-là était assez enfoncé, je calai [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] à l'idée de du scandale du Libor que, fort heureusement, mes petits-neveux ne semblaient pas en tête. Il restait quand même, hélas, deux ou trois pavés à dans cette mare.
" Rappelez-vous l'incroyable scandale des banques de détail britanniques - toutes, pour le coup - qui, en faisant pendant plusieurs années de [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany[/url] la vente forcée d'assurance-crédit liée à leurs financements à l', avaient dégagé impunément plus de 10 milliards de de profits indus."
Voilà ce que j'avais commencé de répondre à la génération montante, en cette veille de No?l. Et je préparais l'antithèse, à que, pour terribles qu'aient été tous ces excès, la plupart des banquiers avaient fait honorablement leur métier, lequel restait noble et essentiel au développement de l'économie, et qu'il était injuste et malheureux que les nouvelles réglementations [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] prudentielles post-2008 aient péché par excès, en bridant les bons élèves comme les chenapans, handicapant les premiers dans leur capacité à au retour de la croissance dans les années 2013-2015, sans empêcher les seconds de se à de nouvelles dérives coupables.