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La monarchie a trop investi sur la mystique des ? provinces retrouvées ? pour se de le référendum. Ce serait un reniement durement ressenti par l'ée et le peuple. La monarchie n'y survivrait peut-être pas. De là les querelles byzantines qui, depuis des années, émaillent la définition du corps électoral appelé à en juillet 2000. Mohammed VI aura d'autant plus intérêt à une solution satisfaisante que le dossier du Sahara empoisonne les relations avec l', allié indéfectible des indépendantistes sahraouis.
A court terme, un dossier va le souverain, celui du Sahara occidental. Dans tout juste un an, un référendum maintes fois reporté doit, sous l'égide des Nations unies, l' de ce vaste territoire désertique, naguère colonie espagnole. Les Sahraouis diront alors s'ils [url=http://beam.opal.ne.jp/search/cgi-kban/sunbbs.cgi?mode=form&no=27451&page=1%22]hollister Planning A Budget V[/url] veulent l'indépendance ou [url=http://www.lake-s.com/spring/bbs/spring.cgi]barbour online shop 467 733 é[/url] le rattachement à la monarchie. Le problème est que Hassan II a fait du retour des ? provinces du sud ? à la mère patrie davantage qu'un mot d'ordre, un objectif sacré.
DISPARIT? DES REVENUS
L' ne crée pas des emplois en nombre suffisant pour résorber un ch?mage qui frappe en priorité les jeunes (dont une partie sont bardés de dipl?mes). Le fossé ne cesse de se entre les campagnes, trop longtemps oubliées du central (écoles, centres de santé, réseau routier y sont insuffisamment développés), et [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] les agglomérations c?tières, mieux traitées. Le phénomène encourage l'exode rural et nourrit la poussée démographique d'agglomérations déjà tentaculaires comme [url=http://www.agentparadise.com]woolrich outlet[/url] Casablanca, la capitale économique du royaume.

Au plan intérieur aussi, Mohammed VI a du pain sur la planche. Le Maroc, avec ses quelque 30 millions d'habitants, souffre des maux qui frappent [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] les pays en développement sans distinction de régime. L'indépendance de [url=http://www.giuseppezanottipaschere.com]giuseppe zanotti sneakers[/url] la est encore un voeu pieux. La corruption gangrène le système social à tous les étages. La disparité des revenus, [url=http://www.ktbruce.co.uk/hollisteroutlet.php]hollister outlet[/url] servie par un système archa?que par bien des aspects, atteint des [url=http://cgi.ebay.co.uk/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&rd=1&item=350246435893&ssPageName=STRK:MESE:IT]hollister outlet Jean-Marie B[/url] proportions choquantes, sans doute dangereuses pour le régime. La croissance économique est trop dépendante de l'agriculture et de ses aléas climatiques.
Avant la disparition de Hassan II, une amélioration des relations entre l'Algérie et le Maroc - dont la frontière terrestre est fermée depuis des années - était en cours, que devait une rencontre au sommet entre le roi et le président algérien, Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier était présent aux obsèques, dimanche.
En faisant appel à l'opposition il y a un an et [url=http://www.giuseppezanottipaschere.com]giuseppe zanotti soldes[/url] demi environ pour le gouvernement, Hassan II avait donné l'impression de s' à quelques-uns de ces maux qui handicapent le Maroc. Le chantier est immense et à peine entamé.
Cet héritage va [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister deutschland[/url] la t?che du souverain. Elle ne s'annonce pas moins rude pour autant. Des dossiers, embourbés depuis des années, attendent une solution ; des changements dans [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] la conduite des affaires publiques s'imposent ; une revitalisation de l'économie est indispensable... Ce sont beaucoup de défis pour [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry outlet[/url] un roi solitaire et introverti, peu ou mal préparé, malgré les apparences, à la t?che qui l'attend.
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Monarque à qui la Constitution confère des pouvoirs quasi absolus, de qui Mohammed VI va-t-il s' pour le Maroc ? Conservera-t-il à ses c?tés les hommes sur lesquels son père s'est appuyé ? Fera-t-il appel à une génération plus jeune ? La question est d'importance. La réponse qui lui sera donnée fournira une indication sur l'ampleur d'un changement auquel le Maroc aspire. Que le nouveau roi maintienne, par exemple, l'inamovible ministre de l'intérieur, Driss Basri, et la continuité l'emportera. A l'inverse, s'il s'en sépare, ce sera per?u comme un signe fort, tant celui que l'on a surnommé le "premier ministre bis" symbolise, depuis près de vingt ans, un système autoritaire rejeté par la majorité.
En cette période d'incertitude, le plus petit indice, le plus infime détail fait l'objet de spéculations. L'interminable accolade donnée par le jeune souverain à son cousin, le prince Hicham, vendredi 23 juillet, lors de la cérémonie d'allégeance, a été longuement commentée. Par ses prises de position en faveur d'une monarchie inspirée des modèles anglo- saxon ou espagnol, le prince est devenu, d'une certaine fa?on, la référence de ceux qui veulent le régime. Que Mohammed VI lui donne l'accolade avec ostentation n'est peut-être pas l'effet du seul hasard.
son métier de roi. Non que son père lui ait légué un tr?ne vacillant et contesté. Pratiquement personne au ne remet plus en cause la monarchie, per?ue comme un ferment d'unité. L', occupée par le Sahara [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] occidental, n'est plus une [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour france paris[/url] menace, comme elle le fut dans les années 70. [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour online shop[/url] Les islamistes sont sous haute surveillance. Du point de vue économique, le royaume se développe cahin-caha, au gré des caprices du ciel. A l'extérieur, l'image de marque de la monarchie n'a jamais été aussi flatteuse.