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Un CV en or
On peut cela d'un revers de main, au nom de ce qui serait la nature profonde [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk outlet[/url] du régime iranien. On peut aussi que rien n'est écrit. Pas plus qu'il n'était écrit que le jeune Rohani enlève un [url=http://park16.wakwak.com/~sakura2nd/cgi-bin/yybbs.cgi%3Fpage%3D60]hollister france Final Four 2[/url] jour son turban sur la route de Nadjaf.
Pas si vite, répliquent d'autres "téhéranologues", pas forcément [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] na?fs. M. Khamenei avait besoin, disent-ils, de la victoire de M. Rohani pour relégitimer le régime à l'intérieur et à l'extérieur. Il fallait que la République islamique n'est pas qu'une dictature militaro-religieuse. Cela a un prix politique. Le candidat a été élu sur un programme, il a un mandat : allégement de l'embargo auquel est soumis l'Iran, [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] pour cause de nucléaire, afin de une économie atrophiée. La sauvegarde du régime passe par une amélioration de la situation économique et sociale des Iraniens, laquelle passe par une atténuation des sanctions, laquelle vaut bien de [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=220683313529&ssPageName=STRK:MESE:IT]jordan pas cher LiPhone 5, la[/url] l?cher du lest sur le nucléaire, au moins provisoirement. Au minimum, M. Khamenei aurait estimé qu'il devait le risque Rohani.
pour y celui qui allait le père de la révolution islamique. L'ayatollah Ruhollah Khomeyni (1902-1989) vivait en exil à Nadjaf, un des lieux saints de l' chiite. Etudiant en religion, le jeune homme porte un turban blanc, signe de son respect pour le dogme et la tradition. Il prend des risques : les deux pays s'entendent mal (déjà), et Khomeyni fait figure d'opposant résolu au régime du chah Pahlavi, qu'il renversera quelque dix ans plus tard.
Au moment de la frontière, le passeur demande à l'étudiant de son turban. Il ne faut pas l'attention. Le séminariste hésite : d'un c?té, la fidélité au symbole de sa foi, de ses voeux, de ce qu'il a choisi d'être ; de l'autre, une mesure relevant d'un empirisme de nécessité. Hassan Rohani, c'est son nom, choisit : il se défait [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] de sa coiffe.
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Car Hassan Rohani pèse sur la scène intérieure, plus que son prédécesseur. Il a un CV de "républicain islamiste" en or : dignitaire religieux, vingt ans parlementaire, seize ans secrétaire général du Conseil suprême de la sécurité nationale, un des lieux de du régime. Il parle anglais, peut-être avec un accent écossais : il a rédigé une thèse de [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour paris[/url] science politique dans une université de Glasgow (sujet : "Souplesse d'interprétation de la loi islamique"). Il ma?trise la technique du dossier nucléaire. Enfin, il a l'écoute du Guide. L'ensemble lui donne la légitimité requise pour se sur le dossier nucléaire - s'il le souhaite.
Durant sa campagne, il a aussi donné sa préférence en politique étrangère. Il entend défendre une ligne moins idéologique, a-t-il dit, c'est-à-dire se des pays du Golfe et, d'abord, a-t-il insisté, de l'. Ce qui supposerait de s'éloigner de l'axe révolutionnaire formé avec Damas et le Hezbollah...
Avec ou sans [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] turban sur la tête, Hassan [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] Rohani a toujours fait partie de l'élite politique de la République islamique, disent les Israéliens. Il est au coeur du système, toujours solidaire ; il est l'un des hommes du projet nucléaire, même s'il était arrivé en 2003 à un accord avec les Occidentaux sur la suspension (très provisoire) du programme d'enrichissement de l'uranium. Dans ce domaine, le Guide a le dernier mot, pas le président. Ali Khamenei a fait du programme nucléaire, comme de l'alliance avec la des Al-Assad et avec les chiites du Hezbollah libanais, [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey[/url] l'instrument privilégié de la du régime et de ses vélléités de domination régionale.
Depuis le 16 juin, l'ayatollah est, à [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] 64 ans, président de la République islamique. L'anecdote du à Nadjaf est rapportée par le correspondant du New York Times à [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] Téhéran, Thomas Erdbrink. Elle figure dans des Mémoires déjà publiés par le nouveau président. Celui-ci la mettrait en avant pour son pragmatisme et son interprétation libérale du dogme - son c?té modéré, en somme.
La question intéresse l' de la négociation sur le iranien - que les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, et comprises, accusent d'être à [url=http://www.davidhabchy.com]barbour sale[/url] vocation militaire. Le premier ministre israélien a tranché. [url=http://www.bbs99.net/home.php?mod=space&uid=5105&do=blog&quickforward=1&id=764]jordan pas cher Girls Love To Masturbate[/url] Pour Benyamin Nétanyahou, il n'y a pas de mystère Rohani. L'Iranien joue la comédie de la modération : "Il critique son prédécesseur [Mahmoud Ahmadinejad] pour avoir été un loup déguisé en loup. Sa stratégie à lui est d'être un [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] loup déguisé en mouton, de tout en fabriquant la bombe."
Le président doit en fonctions le 3 ao?t. Mais, à peine élu, Hassan Rohani, fines lunettes d'intellectuel, barbiche poivre et sel taillée en pointe, bon enfant, divise les observateurs. Qui est-il ? Qui est ce candidat qui s'est présenté comme un centriste (sur l'échiquier iranien, s'entend), a obtenu les suffrages du camp réformiste, mais n'en est pas moins depuis des années un proche de l'ayatollah , Guide suprême de la République, vrai patron du régime et idéologue obtus d'une révolution qui mélange allègrement ultranationalisme, militarisme et intégrisme islamique ?
S'il n'y a pas de nouvelles sanctions, appuyées sur une menace militaire crédible, l' poursuivra sa course à l'arme nucléaire. Et si Téhéran amasse un stock d'uranium enrichi à 20 % de quelque 250 kg, censé être nécessaire à la fabrication d'une bombe, pourrait s' contraint d' avant même les Etats-Unis, a prévenu M. Nétanyahou.