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Ces réactions montrent que les visites à Yasukuni de responsables gouvernementaux, f?t-ce à privé, sont considérées comme un hommage aux criminels de guerre et un [link widoczny dla zalogowanych] refus de le passé militariste. Elles suscitent des doutes sur la sincérité des excuses formulées à plusieurs reprises par les dirigeants nippons et alimentent l'idée que le Japon n'a pas pleinement exploré ses responsabilités historiques.
Cette année, la polémique fait suite à la visite, le 10 ao?t, du président sud-coréen, , sur les ?lots disputés, appelés Dokdo en Corée et Takeshima au Japon. Un geste jugé inacceptable par Tokyo, qui [link widoczny dla zalogowanych] a rappelé son ambassadeur et souhaite l'affaire devant la Cour internationale de .
Mercredi, Séoul a qualifié d'"actes irresponsables" les visites de MM. Matsubara et Hata et a appelé les "politiciens en cause à l'histoire en face". [link widoczny dla zalogowanych] Pékin [link widoczny dla zalogowanych] a demandé au Japon de "respecter les victimes de l'agression impériale en Asie, notamment en ".
L'initiative de MM. [link widoczny dla zalogowanych] Hata et Matsubara a ainsi occulté la commémoration officielle de la fin de la guerre, au cours de [link widoczny dla zalogowanych] laquelle a fait part de ses "regrets" pour les souffrances infligées par le Japon, "notamment aux populations de pays d'Asie". L'empereur Akihito a exprimé l'espoir que "les souffrances de la guerre ne soient jamais répétées".
Le sanctuaire shinto Yasukuni ("pays serein") abrite les ?mes de 2,5 millions de soldats morts au combat depuis la guerre civile de Boshin, en 1869. Il fut jusqu'en 1945 un instrument de mobilisation nationale. "Nous nous retrouverons à Yasukuni !", clamaient les kamikazes [link widoczny dla zalogowanych] embarquant pour leur dernière mission. Aujourd'hui, les fidèles s'y déplacent le plus souvent pour hommage à un proche mort pendant la guerre.
DES "REGRETS" OCCULT?S
C'est dans un contexte tendu que des responsables japonais ont effectué, mercredi 15 ao?t, jour anniversaire de la reddition du , une visite au controversé sanctuaire Yasukuni. Le responsable de la sécurité nationale, Jin Matsubara, et le ministre des , Yuichiro Hata, sont les premiers membres d'un gouvernement à cette démarche depuis l'arrivée au du Parti démocrate, en 2009. Le premier ministre, Yoshihiko Noda, avait pourtant demandé aux membres de son cabinet de s'.

Elle s'ajoute aux inquiétudes suscitées par la montée des tensions autour du contentieux territorial opposant le Japon [link widoczny dla zalogowanych] à et à [link widoczny dla zalogowanych] la Chine. Il porte sur les ?les Senkaku, appelées Diaoyu à Pékin [link widoczny dla zalogowanych] et à Taipei. Mercredi, 14 activistes venus de Hongkong, dont certains ont débarqué sur l'une des ?les, ont été arrêtés. Pékin a protesté et a appelé à leur libération immédiate.
Mais ce lieu sacré honore également depuis 1978 les ?mes de dirigeants japonais reconnus coupables de crimes de guerre au lendemain de la seconde guerre mondiale, dont le premier [link widoczny dla zalogowanych] ministre . Si bien qu'il reste per?u en Asie comme un symbole de l'impérialisme nippon.
Le 15 ao?t, dans son discours prononcé pour le jour de la Libération, Lee Myung-bak a demandé au Japon de une solution au problème des femmes coréennes forcées de se pour les soldats de l' impériale pendant la guerre. Le 14 ao?t, il avait affirmé que l'empereur Akihito devait sincèrement s' pour la colonisation de la péninsule s'il souhaitait en . Yoshihiko Noda a qualifié ces propos de "déconcertants et regrettables". [link widoczny dla zalogowanych] La surenchère fait une dégradation durable des relations nippo-sud-coréennes.
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