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électoral est ambigu. Les élections municipales sont nationales, parce qu'elles adressent un signal politique, à l'opposition comme au gouvernement. Elles permettent de la popularité ou l'usure du second, la montée en puissance ou la faiblesse de la première. Elles indiquent même parfois l'amorce d'un mouvement de fond. Ainsi les de 1977, remportées par l'union de la gauche, annon?aient la victoire à la présidentielle de 1981, après des législatives de 1978 [url=http://cgi.members.interq.or.jp/osaka/panky/cgi-bin/joyful/joyful.cgi]hogan outlet Ways To Get Huge[/url] perdues in extremis.
UN PETIT AIR DE IVE R?PUBLIQUE
Le critère de vote décisif est donc, d'abord, le jugement porté sur l'action d'un homme et les attentes pour les six ans à (le mandat des maires élus en 2001 a été prolongé d'un an, pour cause d'embouteillage électoral en 2007). Le contraste entre l'instabilité électorale au niveau national, [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] et la longévité de nombreux maires, de droite comme de gauche, qui encha?nent deux, trois, voire quatre mandats, illustre ce phénomène de personnalisation du scrutin. Tout comme la différence d'attitude des électeurs, selon qu'ils votent pour la mairie ou l'Elysée. Les exemples ne sont pas rares de villes de droite gouvernées, sans drame, par un maire de gauche ou inversement, dès lors que l'élu sait le pouls de sa ville.
D'autant que M. Sarkozy a imprimé sa marque sur ce scrutin, bien au-delà des épisodes rocambolesques de Neuilly-sur-Seine. A son initiative, l'UMP s'est employée à étendre l'ouverture pratiquée au gouvernement. [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] Cette ligne de conduite a été décidée alors que les sondages étaient encore favorables au président, et que le PS peinait à la parade, face à l'entrée de personnalités de gauche emblématiques au gouvernement. Mais c'est une sorte de bo?te de Pandore qui a été ouverte par M. Sarkozy.
L'ambivalence locale-nationale des municipales est [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] encore plus manifeste aujourd'hui. Les citoyens, aux prises avec des difficultés quotidiennes grandissantes, sont sensibles plus que jamais à tout ce qui peut améliorer leur cadre de vie. Mais la dimension nationale du scrutin, presque un [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler[/url] an après l'élection présidentielle de 2007, sera très forte. avait lui-même fait qu'il entendait s' et de ces élections un rendez-vous national, avant de se face à la mauvaise tournure prise par les sondages. Le recul tactique du président a été approuvé par [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] des maires sortants, inquiets du risque de son impopularité naissante leur propre campagne. Mais son omniprésence, la focalisation de l'attention autour de lui, transforment de toute fa?on ces municipales en test personnel.
Cette confusion n'épargne pas les plus grandes villes. A Angers, droite et gauche revendiquent l'héritage de Jean Monnier, l'ancien maire, socialiste tendance centriste, pionnier de l'ouverture. Le jeune candidat de droite Christophe Béchu a réduit ses amis de l'UMP à la portion congrue au profit de candidats du MoDem et de sensibilité de gauche, tandis que le maire sortant PS Jean-Claude Antonini a pris parmi ses colistiers autant de dissidents du MoDem que de Verts. A Marseille, le maire sortant Jean-Claude [url=http://www.mansmanifesto.com]doudoune moncler homme[/url] Gaudin (UMP) a conclu un "partenariat politique" avec Philippe Sanmarco, ancien député PS et collaborateur de Gaston Defferre, figure légendaire de la gauche marseillaise. M. Sanmarco est aujourd'hui opposé aux socialistes emmenés par Jean-No?l Guérini, qui a lui-même débauché un UMP, Fran?ois Franceschi, ancien partisan de Charles Pasqua. A Paris, le MoDem pourrait s' au second tour avec Bertrand Delan?e (PS) face à Fran?oise de Panafieu (UMP).
Une telle configuration compliquera la lecture nationale du scrutin. Celle-ci aura lieu de toute fa?on. Mais la victoire d'une liste emmenée par une personnalité de gauche ne signifiera pas que la droite et le centre soient exclus de l'équipe municipale, et réciproquement. Dès lors, ces [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] municipales augurent-elles d'une recomposition du paysage politique national, si le MoDem, par exemple à Paris et Lyon, entre dans une majorité municipale de gauche ? Ou risquent-elles surtout de un peu plus le trouble chez des électeurs déboussolés ? Quand la lecture d'une élection à travers [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler outlet[/url] le clivage [url=http://122.226.141.46:9988/showtopic-239831.aspx]doudoune moncler homme Webographie[/url] droite-gauche n'est plus opérationnelle, les facteurs locaux, l'équation personnelle des candidats, prennent encore plus de poids. "Nationalisées" par le contexte politique, ces municipales très particulières pourraient, [url=http://cgi.ebay.com.au/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=140751927900]Cheap NFL Tickets David Camer[/url] aussi, être plus locales que jamais.
L'ouverture imposée par le président a déclenché une "contre-ouverture" de la part des socialistes, qui doivent de toute fa?on reconsidérer leurs alliances anciennes avec des partenaires affaiblis. Ce chassé-croisé [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] a déclenché à travers le territoire des marchandages qui fleurent bon la IVe République. Tentatives de débauchage, rancoeurs personnelles, ambitions dé?ues interfèrent plus que d'habitude dans la composition de listes parfois difficiles à définir. Des transfuges politiques jouent les derviches tourneurs. Un peu partout, surgissent des listes panachées droite-gauche-centre, gauche-droite-... Dans la foulée de la présidentielle, le oscille d'un bord à [url=http://www.re-tek.co.uk/abercrombie.html]abercrombie uk[/url] l'autre, passant ici une alliance à droite, rejoignant ailleurs la gauche.
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Mais ces élections sont aussi, et surtout, locales. Avec la présidentielle, elles sont la consultation électorale préférée des Fran?ais. Dans l'édifice devenu très compliqué de la décentralisation, la mairie reste un point d'ancrage, un lieu familier où de nombreuses décisions déterminent leur vie quotidienne. On attend tout du maire. Trop même, puisque celui-ci ne peut pas tout.
D'une fa?on générale, plus la commune est petite, plus les critères locaux seront dominants. Mais même dans les plus grandes villes, la gestion municipale n'est jamais négligée par les électeurs à l'heure du choix et les candidats n'axent jamais leur campagne sur des mots d'ordre nationaux. L'étiquette politique du maire influe bien s?r sur sa politique, par exemple dans le domaine du logement : d'une fa?on générale, plus de à gauche, plus d' individuel ou destiné aux classes moyennes à droite. Mais là comme ailleurs, les clivages sont moins nets qu'auparavant. La montée de la précarité, que les maires [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour outlet[/url] constatent tous les jours, quelle que soit leur couleur politique, les pousse à développer l'action sociale. Si les maires de gauche ont souvent été les premiers à privilégier le développement des [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour factory shop[/url] en commun, leurs homologues de droite ne sont plus en reste.