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Il y a quelques années, le soir de No?l, une amie de sa mère arrive avec une cassette montrant l'apparition de la Vierge, en Egypte. Devant l'écran de la télévision familiale, sa mère crie. Elle l'a vue aussi ! Namir, lui, ne voit rien, mais il sourit : il tient un bon sujet... "Mon [url=http://afterschool.allalla.com/read.php?tid=2244&ds=1]louboutin pas cher Safety First On Any Building Site Is Very Important[/url] producteur voulait que cette scène soit dans le film. Il m'a dit : tu la mets devant la cassette, tu filmes sa réaction. Ce doit être une scène forte." Manque de chance, le jour du tournage, sa mère ne voit plus rien... "J'étais un peu dérouté, mais en même temps j'ai trouvé cela intéressant. Cela montre un rapport compliqué à la croyance. Mon producteur n'a pas du tout apprécié. Il avait l'impression que je m'étais moqué de lui..."
Tout est raconté à l'écran. Miracle, cette mise à nu a sauvé le projet, elle a même fait son succès. Sélectionné au en février, puis révélé à Cannes en mai... Aujourd'hui, la pression n'en finit pas de : "La distributrice [url=http://www.davidhabchy.com]barbour outlet[/url] a mis les moyens pour le film en salles. Maintenant, est-ce que le public va suivre ?", se demande-t-il. "J'ai fait un film qui me ressemble. Il parle de l'Egypte, des [url=http://cgi5.synapse.ne.jp/~nu-din/joyful_guest/joyful.cgi?mode=res&no=22]barbour paris How To Get Fina[/url] chrétiens, des racines. Quand je livre des aspects personnels de ma vie, ce n'est pas par égocentrisme, comme le pensent certains. Je voulais que le public comprenne ce qui me rattache à l' et à ma . Sinon, le risque était d'appara?tre comme un cinéaste intéressé, cynique, qui revient dans son pays [url=http://itutr.org/?p=1622642]barbour RSS Feeds Are Anything That You Simply Should Be Using[/url] uniquement pour les besoins d'un tournage. A la fin d'une projection, au Caire, un prêtre égyptien est venu me et m'a dit : 'Ce film est un miroir de l'Egypte. Chacun peut y sa vérité.'" C'est aussi un miroir de la vie de Namir Abdel Masseeh.
Révélation
Dans le film, on ne voit pas le producteur mais on entend seulement une voix, au téléphone, qui tient des propos de plus en plus désagréables, au fil des conversations ou des messages laissés sur le répondeur. "Ce n'est pas lui qui parle, on a réécrit les dialogues. Surtout, on a édulcoré ! Je lui donne finalement le beau r?le, c'est moi qui apparais comme un filou qui part en Egypte [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] sans prévenir, lui dit que tout va bien alors que le film part à vau-l'eau, sourit Namir Abdel Masseeh. Dans le film, quand ma mère me dit : "Ton film c'est [url=http://www.achbanker.com/home.php]www.achbanker.com/home.php[/url] de la merde", elle reprend en fait les mots du producteur..."
La Vierge, les Coptes et moi [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] : au départ, il devait être "simplement" le réalisateur d'un documentaire sérieux et bétonné. Puis l'idée d' son r?le, celui d'un cinéaste qui voit son travail lui entre les doigts, tel un Woody Allen égyptien, a fini par s' : il fallait en scène les difficultés du tournage, [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] l' qui patauge, l'argent qui vient à ... "En octobre 2011, on a signé la reprise du film. Mon producteur a jeté l'éponge, et ma mère, une ancienne comptable, s'est engagée à gérer les dépenses qui restaient à faire", explique-t-il.
Un groupe d'amis lui fait découvrir des ?uvres cinématographiques dont il ne soup?onnait pas l'existence, comme Bu?uel et "ses récits qui [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] partent dans tous les sens". Le jeune Namir et sa bande commencent à [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] joyeusement des films, avec trois fois rien. Puis il entre à la Fémis, la prestigieuse école de cinéma parisienne. Et il [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] déchante. "En découvrant l'univers plus carré du cinéma, les réglementations, la hiérarchie, les équipes plus [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] lourdes, j'ai perdu le désir de ."
Messeeh baisse les yeux quand il prend le métro, à Paris. L'apparition, non pas de la Vierge mais des grandes affiches annon?ant en gros caractères la [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] sortie de son film, l'a mis mal à l'aise. Le gar?on au visage rond, qui sourit, c'est lui. Des copains qu'il avait perdus [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] de vue lui ont fait signe à nouveau, étonnés de cette soudaine popularité.
Il est rare qu'un cinéaste s'expose autant. Comme on l'apprend dès les premières images du film, il est né en 1973, de parents égyptiens qui s'installent en France "pour des raisons économico- politiques". Le temps que son père et sa mère trouvent de quoi leur vie, Namir est élevé par sa tante, en Egypte, jusqu'à l'?ge [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti sneakers[/url] de 2 ans. Puis sa mère vient le . Adolescent, il rêve de musicien, puis ingénieur du son. Il finit par un BTS dans l'audiovisuel, et là, il a une révélation : le . "J'étais croyant, j'ai cessé de ."