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Le management, [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] n'hésite-t-il pas à écrire, a désormais une "préférence pour le ch?mage", au lieu de dans les ressources humaines la clé de la croissance et du développement de l'entreprise. "Le système de [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler pas cher[/url] valeurs managériales recèle une aporie : il érige l'intérêt individuel en loi commune", écrit M. Bigot : ce de gouvernement les rend inefficaces.
Si bien que, recevant directement ses "menottes dorées" des détenteurs du capital de l'entreprise, le manageur est encore plus prié de leur en pour leur argent. L'"actionnaire roi", quand il se comporte comme tel, s'en trouve conforté dans [url=http://www.thehygienerevolution.com/barbour.php]barbour[/url] son influence excessive sur la gestion quotidienne de la société.
Renforcer le [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] des actionnaires ne suffira pas à un fonctionnement plus juste et efficace : il faut surtout aux orties les théories du management et au capitaine du "navire entreprise" le statut de protecteur de l'intérêt général.
L'idée - fausse - que le "marché " des manageurs justifiait des rémunérations stratosphériques s'est répandue. Or, on a rarement vu des Fran?ais, par exemple, des grandes entreprises américaines cotées à .
Or, la déréglementation financière a, depuis vingt ans, changé la face de l'entreprise et du capitalisme, alignant de plus en plus étroitement les intérêts des dirigeants et des actionnaires, sans lien évident avec le succès durable de l'entreprise et parfois sur le dos de ses autres parties prenantes (salariés, sous-traitants, environnement naturel et institutionnel...).
PHARAONIQUE
Le sympt?me - les rémunérations abusives - gagne une apparence de contr?le, mais le mal - la gestion court-termiste et financiarisée des - n'est pas pour autant guéri. Le r?le du dirigeant en tant qu'arbitre et capitaine n'est ainsi [url=http://www.gotprintsigns.com/monclerpascher/]moncler[/url] pas restauré.
D'une grande portée symbolique, ce vote revêt cependant une signification paradoxale. Il interdit certes des pratiques abusives et choquantes, comme les [url=http://www.gotprintsigns.com/hollisterpascher/‎]hollister pas cher[/url] "parachutes dorés". Mais il donne aussi aux assemblées générales (AG) d'actionnaires, plut?t qu'aux conseils d'administrations, le de la rémunération des dirigeants.
Le Monde.fr a le plaisir de vous la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en [url=http://www.240sx.net/vanilla/discussion/37433/barbour-manu-katche]barbour Manu Katché[/url]
Le résultat de ce vote ne peut être réduit à un particularisme helvète, pas plus qu'à l'expression d'une jalousie [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] malsaine ou d'une supposée "haine des riches" et de "la réussite", pour des expressions souvent rebattues sur ces sujets. On peut même s'étonner - après plus de vingt ans de dérives dans la plupart des économies développées - qu'un tel débat démocratique n'ait pas eu lieu plus t?t.
Ceci entérine une évolution du gouvernement d'entreprise qui se diffuse depuis le début des années 2000 et qui consiste [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]boots ugg pas cher[/url] à directement à l'AG le droit de la rémunération du dirigeant - le say on pay - au lieu d'en le soin au conseil d'administration (ou de surveillance), dont les membres sont réputés enclins à la consanguinité et à la complaisance, non sans raison.
s cotées en .
Se prétendant une science - tout en succombant régulièrement à des modes successives et contradictoires -, le "management" enseigné dans les grandes écoles et les universités applique des recettes censées la bonne gouvernance et la bonne gestion des entreprises. Alors que ces deux assertions restent à démontrer, la fascination pour le management conduit pourtant les institutions non [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] marchandes - l'Etat, l', l'école, etc. - à en les principes.
R?BELLIONS D'ACTIONNAIRES
Or, le passage du commandement au management, montre M. Bigot, a mené à une perte de légitimité des leaders, inconscients [url=http://forum.hlasvlkov.sk/viewtopic.php?p=113939#113939]www.vivid-host.com/barbour.htm Les Bourses douché[/url] de leurs devoirs envers la collectivité, qui fondent pourtant leur capacité à et à entra?ner. Il [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] a aussi justifié la transformation des échelles de salaires en Everest, au sommet desquels les manageurs, coupés de leurs troupes et ayant peur de les , préfèrent les éloigner d'eux le plus possible au moyen de la précarisation, de la sous-traitance, de l'externalisation.
Le management, de son c?té, est récompensé d'une fa?on pharaonique sur la base de la valeur créée (bonus, stock-options, actions gratuites...) davantage que sur le succès à long terme de la stratégie menée.
L'entreprise cotée, gérée pour dégager toujours plus de valeur actionnariale (shareholder value) et de rendement des capitaux investis, est soumise à un contr?le financier et à des pressions accrues : gérer les [url=http://www.mansmanifesto.fr]doudoune moncler[/url] capitaux au plus [url=http://www.nsl.co.jp/jinzai/postmail.cgi]jordan pas cher La fusion ann[/url] serré, les activités les moins rentables, la vis des fournisseurs, externaliser, et délocaliser des activités au moindre co?t, pour, in fine, la trésorerie aux actionnaires, sous forme de rachats d'actions - qui font temporairement les cours - ou de dividende.
Cette dérive est analysée remarquablement par Guillaume Bigot, directeur du groupe d'écoles de commerce IPAG , dans son livre La Trahison des chefs, paru en février (Fayard, 286 p., 17 ?).
Une telle évolution, déjà adoptée par le , anime les AG outre-Manche : depuis plusieurs années, des rébellions d'actionnaires mécontents tentent de co?ncider le mérite et [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] les millions. Ce processus a l'intérêt d' le débat publiquement et permet aux actionnaires de long terme d' voix au chapitre. Mais aussi aux autres.