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Près de 30 % des Equatoriens vivent encore sous le seuil de pauvreté, selon le dernier rapport de la Banque mondiale en 2011, un taux que le gouvernement se targue d' réduit à 16 %. Le intransigeant [link widoczny dla zalogowanych] de M. Correa, qui a imposé [link widoczny dla zalogowanych] un moratoire sur la dette extérieure et contraint les multinationales pétrolières à plus de dividendes à l'Etat, lui a permis d' une longévité record dans un pays qui a vu défiler les dirigeants avant son arrivée.
Trois sondages, réalisés à la sortie des urnes, ont également donné M. Correa vainqueur, avec [link widoczny dla zalogowanych] une marge confortable sur son concurrent direct, qui a reconnu sa défaite. Le président sortant a "obtenu la réélection et cela mérite notre respect", a admis M. Lasso, au bord des larmes, devant ses militants, réunis dans le port de Guayaquil (sud-ouest). Cet éphémère ministre des , balayé durant la crise qui a entra?né la dollarisation de l'économie en 2000, s'est posé en chef de l'opposition en tant que "second leader d'".
"?NORME L?GITIMIT?"
Après l'annonce des résultats, les rues ont été envahies par une forêt de drapeaux verts, la couleur du parti présidentiel . "Rafael, on t'aime", a crié la foule, au milieu des pétards et concerts de klaxons. Favori depuis des semaines, le président vise une majorité absolue au Parlement, où son parti ne dispose que de 42 % des sièges, après les élections générales de dimanche, durant lesquelles les Equatoriens choisissaient aussi [link widoczny dla zalogowanych] leurs représentants. "Même le ne s'attendait pas un un tel score. Cela lui offre une énorme légitimité pour le prochain mandat", selon Santiago Basabe, politologue à la Faculté des sociales de Quito, qui estime que le défi de M. Correa est désormais de "consolider la démocratie".
, l'un des leaders de la gauche américaine, triomphalement réélu à la tête de ce pays de 15 millions d'habitants. Dirigeant charismatique et populaire, cet économiste de 49 ans, qui a impulsé un virage [link widoczny dla zalogowanych] socialiste depuis son arrivée au en 2007, a [link widoczny dla zalogowanych] promis de sa "révolution" durant le dernier mandat de quatre ans que lui autorise la loi. "Merci pour cette confiance. Nous ne décevrons jamais, cette victoire est la v?tre", a lancé M. Correa, depuis le balcon du palais présidentiel de Quito, devant des milliers de partisans en liesse.
"Cette révolution, personne ne l'arrête. Nous sommes en train de l'histoire", a encore déclaré le chef [link widoczny dla zalogowanych] de l'Etat, vainqueur dès le premier tour avec plus de 56 % des [link widoczny dla zalogowanych] voix, après le dépouillement de près de 40 % des bulletins. [link widoczny dla zalogowanych] M. Correa devance nettement son principal concurrent, le banquier conservateur [link widoczny dla zalogowanych] , crédité de 24 % selon ce décompte partiel publié par le Conseil national électoral.

Malgré le triomphe annoncé de M. Correa, la haine d'une partie de la à son encontre demeure puissante. Les milieux d'affaires lui reprochent aussi de fuir les investisseurs étrangers et de au pas les grands groupes de communication avec une loi de régulation de la presse. Même s'il affiche une attitude plus pragmatique que son [link widoczny dla zalogowanych] allié vénézuélien , M. Correa a nargué récemment Washington en accordant l'asile au fondateur australien [link widoczny dla zalogowanych] du site , Julian Assange. Après sa réélection, il a appelé à une "solution rapide" pour le cybermilitant, réfugié dans son ambassade à Londres, estimant que son sort était "dans les mains de l'".
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