Forum www.philosophiaupjp2.fora.pl Strona Główna www.philosophiaupjp2.fora.pl
Forum Filozoficzne UPJP2
 
 FAQFAQ   SzukajSzukaj   UżytkownicyUżytkownicy   GrupyGrupy     GalerieGalerie   RejestracjaRejestracja 
 ProfilProfil   Zaloguj się, by sprawdzić wiadomościZaloguj się, by sprawdzić wiadomości   ZalogujZaloguj 

www.mansmanifesto.com La mémoire toujours vive

 
Napisz nowy temat   Odpowiedz do tematu    Forum www.philosophiaupjp2.fora.pl Strona Główna -> Egzaminy
Zobacz poprzedni temat :: Zobacz następny temat  
Autor Wiadomość
cleoy6v2y




Dołączył: 10 Sie 2013
Posty: 13066
Przeczytał: 0 tematów

Ostrzeżeń: 0/5
Skąd: England

PostWysłany: Wto 17:21, 10 Wrz 2013    Temat postu: www.mansmanifesto.com La mémoire toujours vive

La nuit enveloppe maintenant Birkenau. La neige tombe toujours drue. Un à un sont appelés les chefs d'?tat et de gouvernement, une quarantaine. Jacques Chirac en est. En fin de [url=http://www.mansmanifesto.com]www.mansmanifesto.com[/url] matinée, il avait inauguré la nouvelle exposition présentée par le pavillon fran?ais du musée d'Auschwitz. Chacun dépose une flamme. Face à eux, de puissants faisceaux capturant les flocons de neige dans leurs rets de lumière étirent l'immense linceul blanc jusqu'au ciel. Le bruit d'un train, le crissement des freins sur [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] les roues de fer suivi d'un long sifflement d'une locomotive figent la foule, tandis que les rails de la rampe s'embrasent, dessinant sur la neige jusqu'au sinistre mirador central du portail, tout là-bas, deux longs fils de feu. Le choeur de la radio de Katowice s'élève, apaisant. Il se prolonge du chant [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister pas cher[/url] d'une voix féminine qui résonne comme une promesse de nouveaux lendemains. Dans le silence la foule se retire.
la dignité d'hom- me
Les ruines des chambres à [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour jacket[/url] gaz et crématoires que l'on discerne de part et d'autre du monument étaient alors encore fumantes. Les SS les avaient fait sauter pour dissimuler [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] le crime. Ce souci était constant. C'est à lui que l'étang qui s'étale plus loin, derrière le bois de bouleaux, doit sa toujours étrange couleur grise dissimulée jeudi sous la glace : ses fonds ne sont pas de vase mais de cendres. Tamisés puis broyés, les résidus des crématoires [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister france[/url] y étaient jetés. Le crime ne suffisait pas, il fallait encore en faire dispara?tre la trace, en effacer toute réalité matérielle. Le négationnisme n'est pas d'aujourd'hui, il est né en même temps que le meurtre de masse.





Avec la sirène, jeudi, le silence se fait. Un vieil homme se redresse au premier rang de la foule. Wladyslaw Bartoszewski s'éclaircit la voix, président du Conseil [url=http://www.buynflticketsonline.com]NFL Tickets[/url] international d'Auschwitz, patriote polonais et catholique, il fut naguère ici longuement détenu. Bient?t, il cède le micro à Simone Veil, déportée en ce lieu à dix-sept ans. Son père, sa mère, son jeune frère ne reviendront pas. Comme son prédécesseur, elle interpelle : ? Nous, les derniers survivants, nous avons le droit, nous avons le devoir de vous mettre en garde et de vous demander que le ? plus jamais ?a ? de nos camarades devienne réalité. ? Se succèdent Romanie Rose, président du Conseil central des Sinti et des Rom allemands - vingt-cinq mille membres de cette minorité européenne furent ici massacrés, près de trois cent mille durant les années du Reich -, le cardinal Lustiger et le nonce apostolique en Pologne, représentants de Jean-Paul II ; Alexandre Kwasniewski, président de la Pologne ; Vladimir Poutine, chef de l'?tat russe ; Moshe Katzav, président d'Isra?l. Chacun dit en sa langue, à sa fa?on, l'horreur du crime, la nécessaire vigilance. Selon les traductions fournies par l'agence de presse polonaise, Poutine ne prononce pas une seule fois le mot ? juif ? et fait un parallèle entre terrorisme d'aujourd'hui et fascisme d'hier, tandis que Katzav s'accapare la mémoire des millions de juifs assassinés par les nazis avant de reprocher à l'Europe un antisémitisme persistant.

Le silence laisse un instant chacun à sa méditation quand un rabbin sonne le schofar, [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey prezzi[/url] une [url=http://www.achbanker.com/home.php]hollister[/url] trompe traditionnelle faite d'une corne de bélier. Trois longues notes graves, étranges, retentissent. Un rabbin, un prêtre, un pope et un pasteur croisent leurs prières. Puis s'élève une voix déchirante. Le chantre Joseph Malowany entonne El Maleh Rahamim. Pour celui qui croit au Ciel, il s'agit d'une supplique au Dieu [url=http://www.msc-sahc.org/moncler.asp]doudoune moncler pas cher[/url] de miséricorde ; celui qui n'y croit pas entend l'expression d'une douleur infinie, l'immense et lancinante douleur juive née de la Shoah.
Il y a soixante ans, la libération d'Auschwitz, le plus vaste et le plus désolé cimetière du monde, portait la promesse de l'imminente libération des peuples d'Europe. Pour la seule raison d'être nés, plus de cinq millions de juifs payèrent de leur vie l'immonde nuit. Commémorer, sans doute. Mais plus encore, toujours, agir, pour aujourd'hui et demain.
retrouvée





Marc Blachère

La nature s'était mise à l'unisson. Auschwitz était sous la neige. L'épais linceul couvrait la vaste plaine de Birkenau, étouffait les bruits, conférait de l'irréel au sinistre et célèbre porche qui avala les suppliciés par trains entiers. ? Ces jours comme aujourd'hui, quand le toit des baraques se confondait avec le ciel, c'était les plus terribles. Les appels dans ce vent glacé pouvaient durer des heures. Combien alors jonchaient le sol ? ? murmure Charles Baron. Quelques instants plut?t, nous devisions presque jovials et puis, soudain, son regard a changé. Cela n'a duré qu'un temps, celui de sa remarque et de celle, encha?née, de Maurice Cling : ? Oui, c'était dur, mais l'on pouvait aussi mourir un jour de grand soleil. Ici, c'était la terreur, partout, tout le temps, jour et nuit. ? Le premier hoche d'assentiment.
envoyé spécial.
L'émotion est chez tous visible, chacun se fige, bien des visages se montrent bouleversés. La voix du récitant se casse quand il prononce les syllabes maudites : Auschwitz.


Certains ont remis sur leur tête le bonnet rayé de naguère, le bonnet qu'il fallait tenir contre la jambe, au garde-à-vous, les yeux rivés au sol, vers la droite, quand un seigneur vert-de-gris venait hurler un ordre. Ne pas respecter cette soumission était pour le ? Stück ?, ? le morceau ?, la certitude d'une dérouillée, peut-être de la mort. Le 27 janvier 1945, il y a soixante ans jour pour jour, les soldats de l'Armée rouge redonnaient la dignité d'hom- me aux quelque sept mille ? Stücken ? improbables survivants abandonnés ici.

Face au monument surmonté d'immenses torchères, avec les rescapés, une foule d'anonymes a peu à peu gonflé. Quelque dix mille personnes sont ainsi rassemblées quand retentit la sirène d'Auschwitz. Il y a soixante ans, elle signifiait l'alerte, par exemple, la disparition constatée d'un ? Stück ? tentant de s'évader. Le 7 octobre 1944, cette stridence se fit entendre pour un fait peu imaginable : la révolte du Sonderkommando. Après des mois de préparation, les déportés affectés aux cham- bres à gaz et aux crématoires attaquaient leurs gardes et parvenaient à incendier l'une des installations. Le combat face aux SS dura plusieurs heures. 451 détenus sont abattus, plusieurs femmes affectées à une usine de munitions et soup?onnées d'avoir fourni les explosifs seront pendues.
Près de deux cents rescapés de France, plus d'un millier de Pologne même, d'Europe, d'Isra?l, des ?tats-Unis, ont pris place tout au bout de cette rampe, ponctuée ce jeudi [url=http://www.getconversational.com]hollister pas cher[/url] des flammes de bougies. C'est là, devant le monument fait de blocs minéraux renversés, que va se dérouler la cérémonie commémorative. Il y a soixante ans, le 27 janvier 1945, Charles et Maurice n'étaient plus en ce lieu quand surgirent les soldats de l'Armée rouge. Leur calvaire se poursuivait. Il se poursuivit jusqu'au printemps : poussés sur les routes par les SS ivres de peur et de haine, ils connurent encore d'autres camps, jusqu'au printemps de la Libération. Trois mois, une hécatombe.
Un rabbin, un prêtre, un pope et un pasteur



Ils ne se sont connus qu'après, longtemps après. Leurs destins pourtant se sont croisés ici, quand ils étaient l'un et l'autre encore adolescent. Ils ont tous deux ici laissé bien des leurs. Jeudi, ils cheminaient [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] le long de la rampe de chemin de fer. Au coeur même du camp, construite au printemps 1944 à la sueur des esclaves de la SS, elle allait permettre de rationaliser encore plus le fonctionnement de la ? fabrique à cadavres ? qui, insatiable, s'apprêtait à dévorer des centaines de milliers de juifs hongrois.
Auschwitz-Birkenau,
相关的主题文章:


[url=http://www.4009998537.com/bbs/read.php?tid=1306364]barbour outlet Compte d'utilisateur Humanite[/url]

[url=http://www.labyrinth.co.jp/~cyacya/yybbs/yybbs.cgi]www.getconversational.com Com[/url]

[url=http://npk-gardening.com/cgi-def/admin/C-002/bbs/visit/main.pl?PAGE_NUM=1%20[PLM]hollister sale Au cour de l'a[/url]


Post został pochwalony 0 razy
Powrót do góry
Zobacz profil autora
Wyświetl posty z ostatnich:   
Napisz nowy temat   Odpowiedz do tematu    Forum www.philosophiaupjp2.fora.pl Strona Główna -> Egzaminy Wszystkie czasy w strefie EET (Europa)
Strona 1 z 1

Skocz do:  

Nie możesz pisać nowych tematów
Nie możesz odpowiadać w tematach
Nie możesz zmieniać swoich postów
Nie możesz usuwać swoich postów
Nie możesz głosować w ankietach


fora.pl - załóż własne forum dyskusyjne za darmo
Powered by phpBB © 2001 phpBB Group

Chronicles phpBB2 theme by Jakob Persson (http://www.eddingschronicles.com). Stone textures by Patty Herford.
Regulamin