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Ici, le bed n'a pas été rattaché aux urgences. Il est au coeur du système, dans une zone "assez neutre" de l'établissement. "C'était un projet de l'h?pital, pas d'un p?le isolé", souligne Atika Alami, qui se félicite, gr?ce à [url=http://www.thehygienerevolution.com/hollister.php]hollister france[/url] cette gestion prévisionnelle des entrées et des sorties, d' optimisé les admissions et les séjours, d' réduit les vers l'extérieur, de ne conna?tre aucune déprogrammation, et d' aussi bien les pics d'activité que les périodes de creux. "Aujourd'hui, dit-elle, on a des médecins ravis d' des lits plus rapidement. Les urgences appellent le gestionnaire de lits et n'appellent plus de service en service."
Ce changement d'organisation peut se aux réticences de chefs de service inquiets de leurs prérogatives. Outre les urgences, ceux-ci doivent également gérer les entrées directes et les interventions programmées dans leurs spécialités. "Il y a des enjeux de [url=http://www.osterblade.com]moncler sito ufficiale[/url] pouvoir, analyse un acteur du dossier. Le gestionnaire de lits devra les logiques de territoire."
Quelques établissements l'ont déjà mis en place, comme à Lens (Pas-de-Calais) ou à Pontoise (Val-d'Oise) et plusieurs réfléchissent à le . En 2010, avec de fortes disparités d'un [url=http://www.ktbruce.co.uk/barbourjackets.php]barbour.co.uk[/url] établissement à l'autre, les urgences ont représenté en moyenne 32 % du total des hospitalisations.
les d'urgence de l'engorgement alors que les caisses sont vides ? A défaut [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] d' la création de nouveaux lits, la ministre de la santé, Marisol Touraine, a expliqué le 4 mars en présentant son pacte de confiance pour l'h?pital la nécessité de s' aux questions d'organisation, prenant comme exemple de bonne pratique la mise en place de "gestionnaires de lits".
FORTES DISPARIT?S D'UN ?TABLISSEMENT ? L'AUTRE
"CE N'EST PAS QU'UNE QUESTION D'ORGANISATION, C'EST UNE QUESTION DE MOYENS"
Ce poste, aussi appelé "bed manager", doit d' l'organisation des hospitalisations. Il est là pour gérer les lits et les patients [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie pas cher[/url] comme un aiguilleur du [url=http://www.tagverts.com/barbour.php]barbour deutschland[/url] ciel gère les décollages et atterrissages d'avions sur un aéroport. En contact avec tous les services, il a une vision à court et moyen terme des entrées et sorties et répartit les lits – dits d'aval – au mieux en fonction des demandes et des contraintes de chacun.
"Un bed peut à , concède Christophe Prudhomme, porte-parole de l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF). Mais ce n'est pas qu'une question d'organisation, c'est une question de moyens. [url=http://www.fibmilano.it]woolrich outlet[/url] Nous manquons de lits de polyvalente. Sans lits, les bed managers seront confrontés à une problématique insoluble. On a [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] beaucoup de difficultés à des lits pour les patients qui ne trouvent plus leur place dans l'h?pital, notamment les patients ?gés et polypathologiques." Pour lui, ces gestionnaires de lit risquent [url=http://ask.6300km.com/home.php?mod=space&uid=17036][/url] donc d'être "des pompiers avec une petite lance pour éteindre un gros incendie".
Pour efficacement, les relations entre les urgences et les services cliniques doivent donc être préalablement contractualisées. Quels patients le gestionnaire de lits peut-il dans quel service ? Quelles ? A quelle heure ? Le patient entré par les urgences sera-t-il rapatrié dans le bon service dans les douze à vingt-quatre heures ?
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Après prescrit une hospitalisation, le médecin passe tout de suite par le gestionnaire de lits. S'il n'y a pas de place, le patient peut être mis dans un autre service en fonction de règles du jeu déterminées à l'avance.

"Le bed sera là pour une charte interservice. N'étant pas médecin, il a besoin d'un socle de base", explique Eric Simon, directeur adjoint des et chef du projet gestion des lits à l'h?pital Bichat où un tel poste devrait être expérimenté à de juin. Mais ce gestionnaire de lits "n'a pas vocation à révolutionner le fonctionnement de l'établissement. C'est plus en termes de signal qu'on l'attend", indique Eric Simon. D'autres mesures devraient son arrivée : les préadmissions, des patients plus t?t (11 heures plut?t que 16 heures ou 17 heures), mieux l'arrivée des patients sur la semaine... En contrepartie, les urgences devraient s' à ne plus hospitaliser un patient à n'importe quelle heure, notamment la nuit.
"C'est un outil de la gestion prévisionnelle des lits, pas une solution en soi", souligne , responsable de ce programme à l'Agence nationale d'appui à la performance des établissements [url=http://www.wpthemesplugin.com/jquery-wordpress-plugins/comment-page-1/#comment-1940235]Michèle Alliot-Marie aurait dû partir - LeMonde.fr[/url] de santé et médico-sociaux (ANAP). A de septembre, l'agence va 150 sites dans l'amélioration de leur gestion des lits. "Il [url=http://www.par5club.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] y a énormément de prérequis avant la mise en place d'un bed manager, prévient-elle. Cela nécessite d'abord de par une révolution culturelle au sein de l'h?pital."
Cette "révolution culturelle" qu' appelle de ses voeux, le groupe hospitalier privé à but [url=http://www.ktbruce.co.uk/mulberrysale.php]mulberry sale[/url] non lucratif l'a entamée en avril 2010. La gestion de 534 lits du groupe a été confiée à quatre bed managers et seuls quelques services aigus ont gardé leur autonomie. [url=http://www.teatrodeoro.com/hollisterde.php]hollister[/url] Les bed managers sont les vrais pilotes qui affectent les lits dans un h?pital où les urgences représentent 25 à 30 % de l'activité. "Cela représente un changement de deux cents ans de pratique hospitalière", reconna?t , directrice du parcours patient du groupe.
?Les responsables des urgences de Bichat avouent leur scepticisme. "Le bed n'imposera pas un seul malade s'il n'a pas d'autorité, estime Enrique Casalino, [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] le chef des [url=http://www.czzyxx.com/bbs/home.php?mod=space&uid=70361][/url] urgences du groupe hospitalier universitaire Paris Nord-Val-de-Seine, dont fait partie Bichat. Il doit trancher entre les hospitalisations programmées et non programmées. Et il faut des sanctions pour les gens qui ne jouent pas le jeu, pour ceux qui cachent un lit. Mais je ne demande qu'à être surpris et bluffé. Cela fait vingt ans qu'on réclame ?a." "Je suis d'accord sur le papier avec l'arrivée du bed manager, ajoute , le responsable des urgences à Bichat. Mais j'ai peur que le contrat interservice soit du vide qui remplace du rien."