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A l'université Paris-VIII, Ici rien n'a pas plu du tout. "Je ne leur en veux pas, ils m'ont laissé la liberté de ce film", dit-elle. Mais Lussas a été touché par la gr?ce. "Jamais ce film n'aurait jamais pu en , la France est un territoire incroyable." Elle va pourtant dans son pays, "pour y quelque chose". Ce n'est plus "ici rien" mais "là-bas, peut-être"...
La Molussie est ce pays imaginaire, utopique, qu'a choisi d' le cinéaste Nicolas Rey, en [url=http://www2.u-netsurf.ne.jp/~haruka/aska/aska.cgi?%25255Dugg=]doudoune moncler STD Testing [/url] adaptant le roman allemand de Günther Anders, Die Molussische Katakombe ("La Catacombe de Molussie"), sorte de conte philosophique qui interpelle sur la dictature, la concurrence, la séduction du ... Autrement, La Molussie est un film "fabriqué main" sur une copie 16 millimètres, découpé en neuf chapitres et qui donne lieu à des projections aléatoires : chaque partie est projetée au hasard, chaque séance est unique. Quelques spectateurs ont quitté la salle, mais les "Molussassiens" ont adoré le . Le grain de l'image se frotte aux fragments de texte, et la bande-son, étrangement urbaine, met les paysages de campagne sous [url=http://www.hollisterhanesmorgan.co.uk]hollister[/url] tension.
En sept ans d'étude, elle n'avait jamais touché à une pellicule - seulement à des formats numériques. Avec l' du laboratoire athénien Laba et de son ami , elle a découvert les bobines super-8, le développement [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] artisanal le soir après le tournage... Sa caméra s'est promenée dans le quartier [url=http://www.ilyav.com/uggpascher.php]ugg pas cher[/url] alternatif Exarhia, peuplé de militants et de groupes autonomes.
L'une des plus belles révélations de Lussas, c'est aussi cette réalisatrice d'origine grecque, Daphné Hérétakis, 25 ans, tout juste [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] sortie du master de réalisation documentaire de l'université Paris-VIII, à [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]www.vivid-host.com/barbour.htm[/url] Saint-Denis. Avec Ici rien, la jeune femme pose un regard aussi radical que sensible sur la société grecque, conjugué à la liberté folle des premiers films.
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La 24e édition s'achèvera samedi 25 ao?t, et il y a peu de chances que, d'ici là, une soucoupe se pose sur la pelouse du stade-cinéma... Peu importe : quelques pépites ont atterri dans la programmation pilotée par les deux codirecteurs, et . La flamme de la Bande à Lumière, ce groupe de réalisateurs et de producteurs qui fondèrent les Etats généraux en 1989, éclaire toujours le petit village ardéchois. Au programme, 161 films. Depuis le 20 ao?t, de [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler sito ufficiale[/url] 10 heures du matin jusqu'à minuit, les documentaires ont envahi les écrans des six espaces de projection [url=http://www.frbiz.com/products/j-37177487/ipad_cover_cgi_005.html]abercrombie milano Face à la [/url] éphémères - chapiteau, salle des fêtes, camion-cinéma, stade...
, et n'attache aucune importance à l'exclusivité. Peu importe que le film ait déjà été vu ailleurs, pourvu qu'il procure une belle expérience de .
Ainsi, parmi les crus 2011 et 2012, il y avait beaucoup de sujets sur les migrants. Les [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich outlet[/url] deux complices ont d? . Le choix s'est porté sur des objets inclassables où l'immigration est partie prenante de la narration : le Jaurès de est avant tout un retour sur un amour passé. Le cinéaste Jean-Gabriel Périot, lui, a sublimé son travail mené à la maison d'arrêt d'Orléans, en organisant un concert donné par les détenus, derrière le mur : dans Nos jours, absolument, doivent être illuminés, la caméra ne s'intéresse qu'aux visages des spectateurs venus écouter le chant, à l'air libre.
Mais la contrainte est un exercice auquel se sont habitués les professionnels du documentaire, tout particulièrement ceux qui fabriquent des ovnis hors des canons imposés par certains diffuseurs télévisuels. "Les soutiens des cha?nes nationales diminuent, observe Pascale Paulat. L'?ge d'or des années 1990, avec Arte et , est derrière nous. Heureusement, les télés locales prennent le relais."
Le festival peut sur le [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister france[/url] soutien du conseil général, de la région et du ministère de la , mais l'enveloppe est à peine suffisante. "Il y a dix ans, les documentaristes qui abandonnaient le métier ou prenaient, en plus, un travail alimentaire [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] étaient l'exception. Aujourd'hui, c'est devenu la règle", note Christophe Postic. Les Etats généraux aspirent à toujours plus le territoire, mais [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] les moyens ne suivent pas. "On ne peut quand même pas déplacer Lussas !", sourit Pascale Paulat. A moins [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] de en Molussie ?
Formes originales et dévoilement du réel
Ce film d'essai fait partie des ?uvres sélectionnées dans la section "expériences du regard" : le réalisateur, , et le monteur, , ont visionné plus de 850 documentaires francophones réalisés entre 2011 et 2012, et en ont sélectionné... vingt-trois. "Ces films de réveil politique ont été déclenchés par un désir, par une rencontre. Et la forme inventée par le réalisateur nous révèle une partie cachée du réel. C'est le fil conducteur de la sélection", répètent Vandeweerd et Boucq.
"Je ne suis pas politisée, j'avais envie de ce qui pouvait à cet endroit précis, avec l'espoir que quelque chose allait changer", dit-elle. Le 6 décembre 2008, justement, [url=http://www.mansmanifesto.fr/category/doudoune-moncler/‎]doudoune moncler[/url] un adolescent, Alexis, a été tué par la à la suite d'une provocation. Daphné Hérétakis nous livre en creux le portrait d'un quartier écorché vif. Fuyant le trop-plein d'images, son travail consiste à ou à simplement suggérer une histoire. "Quelque part, la mort d'Alexis est relié à la crise économique", dit-elle. Le dernier plan, qui montre enfin un visage, celui du compositeur , en pleine création musicale, est d'une force rare.
Aucun fauteuil de libre, les festivaliers viennent de toutes parts (5 000 visiteurs en moyenne). La rue principale du village n'est plus qu'un immense café en plein air, où l'on discute du dernier film et de la prochaine séance qu'il faudra bien ... sur les pays baltes ? Plongée dans le documentaire portugais ? Découverte du cinéma de ? Les frontières sont ouvertes, même si l'équipe est obligée de sélectionner 50 % de films européens non fran?ais, contrepartie au soutien du programme européen Media.