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Sylvia Zappi
C'est à la deuxième étape que la tuile est arrivée. Sit?t descendus des voitures, les ministres s'engouffrent dans un immeuble en construction. Le quartier des?Trois ponts est curieusement assez désert. Et pour cause : sur les toits des barres d'immeuble alentours, des policiers armés sont postés, en alerte. Un tous les dix mètres. En bas, les habitants sont retenus par des policiers quelques dizaines de mètres plus loin. "Vas-y, on ne peut pas leur parler aux ministres", se plaint un jeune noir. Les collaborateurs des deux ministres sont [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] effondrés: " on n'a jamais?demandé ?a!". L'image de ministres protégés quand [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] ils visitent la banlieue est en effet désastreuse...
"Sortir le tête de l'eau"
Cette journée devait être la sienne, celle de la grande concertation sur la politique de la ville. Fran?ois Lamy voulait en [url=http://www.mnfruit.com/airjordan.php]jordan[/url] faire le démarrage d'une nouvelle ère entre la gauche et les banlieues et tout avait plut?t bien commencé pour le ministre de la ville. En ce jeudi 11 octobre, l'ancien bras droit de Martine Aubry est arrivé dans?l'Ecole nationale de protection judiciaire de la jeunesse en plein c?ur de l'ancienne cité industrielle - un beau b?timent rénové - accueilli par une vingtaine d'élèves d'une classe préparatoire intégrée, formant des jeunes des quartiers au concours de la?Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).?La vingtaine de jeunes?lui ont dit leur bonheur d'avoir été choisis. Ils lui ont même demandé de faire de la publicité dans les quartiers pour ce dispositif car "c'est une chance pour la diversité" comme l'a sagement récité Hafid, leur porte parole.
Fran?ois Lamy bichait, pouvant?développer?à loisir son credo sur la nécessite de "donner plus?à ceux qui ont eu moins". D'oeuvrer?à la?réussite des jeunes des quartier. [url=http://www.shewyne.com/woolrichoutlet.html]woolrich sito ufficiale[/url] C'est vrai que la classe colorée qu'il avait devant lui affichait des parcours que [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] la profession conna?t peu dans cette école. Comme celle de Faycal, jeune Dyonisien qui a quitté le système éducatif voici dix ans avant d'encha?ner petits boulots et postes de surveillant dans les écoles. C'est dans sa salle?de [url=http://park11.wakwak.com/~yda/cgi-bin/kokoa/keitaibbs/epad.cgi]louboutin pas cher La banlieu[/url] boxe qu'un éducateur lui a parle de l'école. Ou comme Azzedine, 23 ans,?fils?d'un père pl?trier et d'une mère assistante maternelle vivant dans la ZUS de Lille-Moulins, et qui racontait qu'il ne savait pas " [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] dans quoi il se lan?ait". Il y a bien eu une interpellation pour demander "où était le changement en matière d'égalité des chances". Mais tout ?a dit sur un ton poli devant ce ministre venu les écouter.
Le ministre s'est ensuite exprimé devant un amphi plein d'"acteurs de la politique de la ville" pour expliquer sa démarche : trois groupes de travail, six coprésidents, trois rendez vous de débat plénier où il veut associer élus, associatifs, personnels des préfectures, professionnels de l' habitat, chercheurs...?La salle bruissait d'attentes face à ce ministre de gauche qui lui promettait de tout remettre à plat. Il avait fait venir Na?ma Charai, la nouvelle présidente de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances, et Marie Lajus,? nouvelle préfète pour l'égalité des chances à?Marseille, toutes deux nommées par la [url=http://www.jeremyparendt.com/Hollister-b5.php]hollister france[/url] gauche. Le maire de Roubaix, Pierre Dubois, lui avait ouvert le débat en assurnt que " la politique ville lui avait permis de sortir tout simplement la tête de l'eau". Et Cécile Duflot ne s'était jointe à l'événement qu'à la fin de la matinée [url=http://mito-m-rc.com/cgi-bin/mitominami1409.cgi]hollister A Bedroom Can Be Yo[/url] pour ne pas lui voler la vedette.
La suite du programme prévoyait une visite de [url=http://park15.wakwak.com/~haruka/cgi-bin/off/yybbs.cgi]moncler sito ufficiale Creati[/url] quartiers censés?démontrer les efforts déployés par le gouvernement. Consigne avait être donnée de ne pas en faire trop : ni sirène ni gyrophare, les ministres de gauche devaient rester modestes. La première halte dans le quartier du Pile,?au milieu de maisons en brique rouge décrépies qui illustraient à merveille le cap de la rénovation urbaine attendue.
"On ne peut pas leur parler aux ministres"
Un élu local [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] murmure qu'à la dernière visite ministérielle dans le quartier - celle de Rachida Dati - le convoi avait re?u des projectiles. La préfecture n'a visiblement pas compris que les ministres voulaient être - un peu - au contact de ce?" peuple des quartiers"?comme l'appelait Cécile Duflot. Une fois le cortège revenu à l'école de la PJJ, il a fallu toute la pédagogie de la ministre de l'égalité des territoires et du [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] logement, appelant les acteurs des quartiers à "ne [url=http://www.osterblade.com]moncler sito ufficiale[/url] pas laisser le gouvernement [url=http://www.fayatindia.com/giuseppe-zanotti.html]giuseppe zanotti pas cher[/url] tranquille" et à "renverser la table"?pour "faire mentir la loi écrite qui veut que [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] c'est seulement quand les voitures br?lent que les choses changent" pour réchauffer cette fin de tournée.