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"Entreprises : vers une baisse des charges." Quand Le Monde annonce à la "une", le 3 octobre, que envisage, sur cinq ans, "de 30 à 50 milliards d'allégements sur les salaires", c'est la stupéfaction.
Pour préserver un semblant de concertation, le lendemain de la "une" [url=http://www.1855sacramento.com/moncler.php]moncler outlet[/url] du Monde, la remise du rapport Gallois [url=http://www.upcardoriccz.fora.pl/upcard,1/louboutin-pas-cher-bernard-tapie-et-la-famille-her,5603.html#5727]louboutin pas cher Bernard Tapie et la famille Her[/url] est repoussée au 5 novembre.
L'idée sera aussi soumise, par (ex-patron de ), à nombre d'industriels et à la présidente du Medef, . Même si l'organisation patronale préfère des allégements non conditionnés, un de ses responsables en convient : "Montebourg est le ministre le plus proche de notre diagnostic..."
Au-delà des divergences de fond, l'équipe de M. Montebourg ne voit pas d'un bon ?il l'arrivée sur le dossier de M. Moscovici, jusqu'ici focalisé sur la préparation du budget. "Le cabinet de Mosco s'est saisi très fort du sujet dans les quinzederniers jours. Ils ont fait beaucoup de com", persifle un proche de M. Montebourg. "On est dans la boucle depuis le début", conteste l'équipe du ministre de l'économie, qui plaide une forme de brainstorming : "Il y a eu une phase de débat, qui a fait tout le monde..."
Arnaud Montebourg planche depuis l'été avec son "chief economist" Xavier Ragot, issu de l'Ecole d'économie de Paris, sur une mesure visant à des allégements de charges sur les salaires situés au-dessus de 1,6 fois le smic (1 790 euros nets) aux s réalisant des investissements productifs. La mesure est présentée à (ex-patron de Renault) et à M. Gallois lors d'un d?ner début septembre.
?Car son collègue des Pierre Moscovici ne partage pas tout à fait ce point de vue. Lors de la [url=http://www.ilyav.com/isabelmarant.php]isabel marant pas cher[/url] première des trois réunions interministérielles consacrées au dossier, lui propose une baisse de [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie[/url] l'imp?t sur les sociétés (IS) et un allégement de charges sur les bas salaires, sans conditionnalité. Des correspondant aux positions traditionnelles de la direction du Trésor, qui a fait "tourner" Mésange, son modèle de simulation économique. Il prédit un impact récessif à court terme en cas de transfert de charges massif.
Le dernier acte se joue à l'Elysée, où M.Hollande a tranché: de [url=http://www.otsu.ed.jp/ktt-e/bbs/bbs.cgi/bbs.cgi]woolrich outlet SNCF la CGT[/url] choc, il n'y aura point. L'enterrement est publiquement acté jeudi 25 octobre, devant 3000 chefs d'entreprise réunis par la banque des PME Oséo, [url=http://www.mxitcms.com/tiffany/]tiffany outlet[/url] par le chef de l'Etat qui déconseille "l'idée du choc". Devant le risque , le Ch?teau a reculé, mais n'a pas [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] totalement renoncé à transférer des charges sociales vers la fiscalité. "La 'une' du Monde a permis de dégonfler l'idée de choc, y compris chez Gallois lui-même, et d' sur quelque chose de plus raisonnable", dit un ponte d'un cabinet de Bercy.
Lors du discours d'installation du Haut Conseil, M.Ayrault avait déjà braqué les syndicats en pla?ant clairement leurs travaux dans la perspective de la baisse du co?t du travail. " avait créé le Haut Conseil pour la TVA sociale. Il était hors de question que Fran?ois Hollande l'utilise ensuite pour nous la CSG verte", critique , le représentant de FO.
de Bercy, à la veille de la remise du rapport sur la compétitivité des , lundi 5 novembre, par son auteur Louis Gallois au premier ministre Jean-Marc Ayrault.
"Nous avons sous-estimé l'impact de ces nouveaux députés, issus des ONG ou du syndicalisme étudiant et qui n'ont jamais connu le monde de l'entreprise. [url=http://www.achbanker.com/homes.php]www.achbanker.com/homes.php[/url] Leurs positions dogmatiques ont porté", admet un haut responsable patronal, très favorable, comme ses homologues, à l'hypothèse d'un basculement massif des charges vers la CSG et la TVA.
Y compris au sein des cabinets ministériels concernés. Au même moment, les membres du au [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php]giuseppe zanotti pas cher[/url] financement de la protection sociale se réunissent pour la première fois. "Les téléphones ont vibré dans la salle. Cela a suscité un certain émoi", témoigne un participant, qui s'interroge : "A quoi [url=http://www.mquin.com/giuseppezanotti.php‎]giuseppe zanotti soldes[/url] cela servait d'être là si tout était déjà décidé?"
La majorité a aussi exprimé très vite son scepticisme. Et pas que dans les rangs de la gauche du PS. "C'est un projet totalement inopportun, la réduction du co?t du travail n'est pas [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] la priorité", étrillent dès le 3 octobre et , économistes et étoiles [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] socialistes montantes à l'Assemblée nationale.
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Mardi suivra un séminaire gouvernemental, à l'issue duquel le chef du gouvernement annoncera ses premières mesures. L'aboutissement de semaines agitées : de coups de thé?tre en retournements de situation, de rapports de force en man?uvres de couloir, la réforme de la compétitivité, en ce mois d'octobre, a été déclinée sous tous les noms, du "choc" au "pacte", en passant par la "trajectoire".
Depuis Bruxelles, M.Hollande affirme même que le rapport "n'engage pas le gouvernement". La confusion est totale. D'autant qu'à Bercy même, les deux principaux protagonistes ne sont pas tout à fait sur la même longueur d'onde...
"Après une séquence budgétaire raide, l'idée était d' tous les acteurs à bord. Il fallait la séquence sur un agenda autour duquel tout le monde se retrouve", ajoute un autre du ministère de l'économie. Un proche du premier ministre dément d'ailleurs tout projet d'enterrement : "Le rapport ne finira certainement pas un dans un tiroir !" La saison 2 peut débuter.
Avec les fuites sur le contenu du rapport dans Le Figaro, qui annonce que M.Gallois préconise dans son rapport de 30 milliards d'euros de charges patronales, les doutes des ministres émergent au grand jour. En tant que ministre des affaires sociales, et donc gardienne des ressources de la Sécu, , exprime publiquement "son hostilité à tout transfert". Le ministre du travail ou minimisent de leur c?té l'importance des travaux de M. Gallois.
M. Hollande a-t-il vraiment "décidé" ? Le président, qui n'avait abordé que de très [url=http://www.maximoupgrade.com/hot.php]hollister[/url] loin le dossier de la compétitivité durant sa campagne, si ce n'est pour la hausse de la "TVA anti-délocalisations" imaginée par le candidat Sarkozy, ne pouvait la position de l'ancien patron d'EADS lorsqu'il lui aconfié un rapport : M. Gallois plaide depuis longtemps pour un "choc" de l'ordre de 30 [url=http://www.1855sacramento.com/peuterey.php]peuterey outlet[/url] à 50 milliards d'euros. L'Elysée se serait-elle d'ores et déjà rangée à ses vues ? Beaucoup de monde n'y croit pas. "Transférer des dizaines de milliards vers la CSG dans un contexte de récession nous a immédiatement semblé infaisable", assure Véronique Descacq, chargée de [url=http://www.xadaikin.cn/a/xinwendongtai/daikin/2013/0217/6983.html]giuseppe zanotti soldes Les prix des logements ont[/url] la protection sociale à la CFDT.
Un avertissement écouté à tous les niveaux de l'Etat. Que le syndicat de Fran?ois Chérèque, principal allié de la majorité, dise non à un transfert de charges ou à une flexibilisation du marché du travail et le gouvernement ne fera rien.