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à ce sujet une sur les inégalités salariales, et la ). Témoignages de femmes qui, à 55 ans ou plus, font le compte de leurs trimestres de cotisation, après [url=http://www.mnfruit.com/louboutinpascher.php]louboutin[/url] des rarement linéaires.
Je suis née en 1949. J'ai eu cinq enfants. Je poursuivais des études lors de mes deux premières grossesses (le premier enfant est décédé à la naissance), je faisais également des "petits boulots", dont des vacations à la bibliothèque Beaubourg. Après une année d'auditrice stagiaire, j'ai été re?ue au concours de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) en 1975. J'ai eu par la suite trois autres enfants, mon troisième est mort à 2 mois et demi. J'ai 61 ans, je travaille toujours. Voulant mes droits à la retraite – notamment pour bénéficier de l'"avantage" des trois enfants, je découvre que des doutes sont émis sur ce droit, car [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister outlet sale[/url] l'un des enfants que j'ai élevés (au-delà de neuf ans, c'est la condition) est né alors que je n'avais pas encore intégré l'ENM. Je ne pourrai bénéficier d'une retraite à taux plein qu'à 65 ou 67 ans, si la réforme passe.
Je fêterai mes 60 ans le 19 ao?t 2011. Mais une question me taraude : quand vais-je profiter de la vie, et avec quel montant de pension ? J'ai commencé à 18 ans dans le privé, je suis rentrée dans la fonction publique [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin pas cher[/url] à 25 ans. J'ai eu deux enfants, pour lesquels j'ai pris du temps partiel – je souhaitais des mercredis, les au ciné, leur des histoires, les : je vais le cher, très cher, alors que ce temps partiel m'était enlevé de mon salaire. Une double peine !
En tant que mère de plus de trois enfants, je pouvais alors ma retraite après quinze ans de service à la date de mon choix. C'est pourquoi quand mon mari a été muté dans le Sud, je n'ai pas hésité à préparer et réussir le concours de professeur des écoles avant [url=http://www.gotprintsigns.com/abercrombiepascher/‎]abercrombie soldes[/url] mes quinze ans de services dits "actifs". Ce concours me permettait d'intégrer le département de mon époux. Je pensais améliorer le sort de ma famille. La retraite reculait certes à 60 ans mais je ne m'en souciais guère car je pouvais, selon la loi, la quand je voulais. Or, me voilà maintenant obligée de jusqu'à 67 ans !
C'est l'angoisse. Je me suis mariée très jeune, à 19 ans. J'ai tout de suite eu deux enfants, je croyais qu'être femme au foyer tout en faisant du bénévolat était suffisant, mon mari pouvant assez confortablement à notre petit train de vie tranquille. Les enfants grandissant, un seul salaire ne [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister france[/url] suffisait plus, j'ai donc commencé à à 33 [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]nike air jordan pas cher[/url] ans. Après une période de ch?mage technique en 1998, j'ai traversé sept ans de précariat. Aujourd'hui, j'ai 60 ans et me [url=http://www.mxitcms.com/abercrombie/]abercrombie milano[/url] suis séparée consensuellement de mon mari. Je touche une pension alimentaire dérisoire (250 euros par mois). Cela fait 3 ans que je suis à nouveau en CDI. J'espère être active le plus longtemps possible, pour ne pas à ce que je toucherai le moment de la retraite venu.
A ce jour, étant fatiguée – elle a subi deux opérations de neurochirurgie au niveau du cerveau –, si elle veut , elle ne touchera qu'environ 150 euros par mois. Même en travaillant jusqu'à l'?ge de 65 ans elle ne touchera que 600 euros, dont 100 euros de retraite complémentaire. Est-ce normal, après travaillé à temps plein pendant toutes ces années ?
J'ai commencé à à 22 [url=http://www.denverforums.com/index.php?p=/discussion/22795/hollister-france-affaire-de-nantes-les-enqueteurs-a-la-recherche-du-pere]hollister france Affaire de Nantes les enquêteurs à la recherche du père[/url] ans en 1973 car j'attendais un enfant et mon époux faisait son service militaire. Je faisais deux mi-temps : professeur dans un collège privé et archiviste. En 1976, mon mari s'est installé ; j'ai démissionné pour le . Notre s'est agrandie avec deux autres enfants. Pendant 10 ans, j'ai travaillé avec lui à mi-temps, mais je n'avais pas le statut de conjoint collaborateur. J'ai pris des [url=http://tsuruo.jp/cgi-def/admin/C-002/after/visit/main.pl?PAGE_NUM=1]moncler Deuxième nuit solid[/url] cours du soir, obtenu le dipl?me d'étude comptable supérieur. Puis nous avons divorcé. En 1985, j'ai repris mon premier travail de professeur-rempla?ante, puis me suis orientée dans la formation pour adultes (à temps partiel et en CDD uniquement). En 1996, les enfants désormais grands, je suis partie en [url=http://bbs.jay520.com.cn/home.php?mod=space&uid=24254][/url] formation à Paris pendant un an pour un métier manuel : sculpteur décorateur. J'ai obtenu mon CAP et depuis quinze ans, je travaille pour le thé?tre et le (comme intermittente) : un travail , mais que j'aime. A 59 ans, j'ai validé 121 trimestres et ma pension retraite à 60 ans est estimée à 357,50 euros.
Mon épouse, 63 ans en 2010, a commencé sa carrière en 1965 et exerce le métier d'assistante maternelle depuis 1968. Depuis, elle a élevé 26 enfants jusqu'à leur ?ge de 6 ans. Elle aurait bien voulu sa retraite à 60 ans. Mais les cotisations retraite des assistantes maternelles (qui ont un régime particulier) n'ont été complètes, à 4 trimestres [url=http://www.rtnagel.com/louboutin.php]louboutin[/url] par an, qu'à de 1992 [avant cette date, les assistantes maternelles ne validaient qu'un trimestre par an et par enfant élevé].
Je me suis mariée début 1969, à une époque où les femmes restaient encore à la maison. J'ai eu quatre enfants, nés entre 1969 et 1983. Mon ex-mari – nous avons divorcé il y a 18 ans –, qui gagnait correctement sa vie, m'avait fortement dissuadée alors de (pour ne pas d' en trop !). J'ai donc travaillé après notre divorce, il y a 15 ans. Avec les huit années accordées pour mes quatre enfants, j'ai donc vingt-trois ans d'annuités. Je dois jusqu'à 65 ans pour une retraite de... 600 euros ! J'ai 62 ans et demi ; mon employeur me gardera-t-il ?
Ma carrière n'en a pas été une car je me suis "malheureusement" occupée de ma famille et me suis adaptée à la carrière de mon mari. A 55 ans, en attente d'un divorce après trente ans de mariage et d'une prestation compensatoire de quelques dizaines de milliers d'euros pour solde de tout compte, mes droits à la retraite sont aujourd'hui évalués à 200 euros par mois et mes chances de un quasi inexistantes. Les droits à la retraite de mon ex-époux, eux, avoisineront les 4 000 euros mensuels. Dans n'importe quel autre pays de l'Ouest, j'aurais au moins eu une pension pour cet état de fait et/ou un partage des droits acquis pendant la période du mariage. Ceci m'aurait largement permis d'échapper au minimum vieillesse et évité d'être à la charge de la société.
J'ai demandé une estimation de ma pension, et si je veux correctement (montant estimé : 1 200 [url=http://www.jeremyparendt.com/jimmy-choo.php]jimmy choo paris[/url] euros), je devrai jusque 63 ans, bien que je n'aurai pas à cette date les 41 annuités fatidiques de la fonction publique. Je me bats contre cette réforme, je manifeste depuis le début et j'explique à toutes les générations la paupérisation de notre société.
J'entame ma [url=http://www.lcdmo.com/hollister.php]hollister pas cher[/url] troisième année de retraite liquidée avec quarante annuités dans la fonction publique. Comment est-ce possible ? J'ai été professeur stagiaire à 18 ans en 1971 et j'ai toujours travaillé à temps plein en ayant quatre enfants. Pendant toute ma carrière, j'ai attiré l'attention de mes collègues qui prenaient des temps partiels ou des congés parentaux : elles prenaient le risque d'une retraite faible ! Mais à temps plein avec enfants nécessite des structures d'accueil, des emplois du temps adaptés, un compagnon présent et disponible, une à domicile plut?t que des sorties ou des fringues et une bonne santé. Beaucoup de conditions que toutes ne peuvent réunir et qui font que je me sens privilégiée aujourd'hui.
Je suis née en 1953. J'ai toujours travaillé depuis 1970. Par contre, j'ai fait des études d'infirmière en formation rémunérée par l'Etat de 1976 à 1979. Je touchais un petit smic et j'ai appris par mon relevé de carrière qu'un trimestre avait été validé en 1977 et deux trimestres en 1978, c'est tout. J'ai donc cinq trimestres qui n'ont pas [url=http://www.jeremyparendt.com/Barbour-Paris.php]barbour pas cher soldes[/url] été comptés alors que j'étais payée et que je n'aurais pu cette formation autrement. Cela n'encourage pas à se si cela pénalise au moment de la retraite. Résultat : je ne pourrai bénéficier du dispositif carrières longues bien qu'ayant travaillé t?t.
J'aurai 59 ans le 16 octobre. [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] De 1975 à 1995, j'ai été contr?leur du Trésor public, mais ayant élevé deux enfants et également suivi mon mari au gré des diverses mutations en France, la comptabilité publique ne retient que 18 ans de service. J'ai ensuite été recrutée par contrat (12 ans en CDD renouvelés trois fois) par une mairie, comme directrice des . Aux dernières élections de 2008, le maire ne m'a pas renouvelée. Je suis en fin de droits et en mars 2011, je ne toucherai plus aucune indemnité. Je devrai encore six mois, ou dix si la loi passe, pour ma pension : dix mois sans aucun revenu me semble impensable et totalement injuste. Le Sénat ne peut-il pas se sur le cas des seniors en fin de droits pour leur au moins de leur retraite le plus vite possible ?
Je suis actuellement psychologue à l'éducation nationale. J'ai débuté ma carrière en 1988, au départ comme institutrice. J'ai eu quatre enfants entre 1988 et 1991. J'ai pris un an de congé parental pour élever mes jumeaux. La caisse d'allocations familiales (CAF) de l'éducation nationale étant spécifique, cette année ne compte tout simplement pas, alors qu'à l'époque, il m'était impossible de rémunérer quelqu'un pour mes quatre enfants en bas ?ge.
Née en 1950, j'ai commencé à en 1972 à temps complet, avec une rémunération plut?t bonne, puis de multiples interruptions (pour mon mari à l'étranger puis diverses périodes de ch?mage). Avec deux enfants, mon solde de trimestres est correct. En revanche, le montant de la retraite est lui basé sur les 25 meilleures années. Lorsqu'une année n'a pas été "complète", que ce soit du fait du travail partiel ou du ch?mage (les indemnités ch?mage n'entrant pas dans le calcul du montant des pensions), elle se trouve quand même comptabilisée dans vos 25 "meilleures années", faisant ainsi dégringoler cette moyenne. Dans ma moyenne, figure ma première année de travail en 72, c'est tout ...