www.philosophiaupjp2.fora.pl

cleoy6v2y

Ces propositions sont restées lettre morte. Du coup, l'on se retrouve, de nouveau, devant l'hypothèse de plusieurs candidats déclarés dans l'impossibilité de , faute de de bataillons d'élus prêts [url=http://chara.k1.xrea.com/last_bbs/bbs.cgi?res=1415]mulberry outlet Designing A S[/url] à les (et à leur nom rendu public). Contestable dans son principe, ce biais démocratique l'est, plus encore, quand il concerne la candidate d'un [url=http://www.rtnagel.com/airjordan.php]jordan pas cher[/url] parti, le , enraciné dans le paysage électoral depuis un quart de siècle et crédité des intentions de vote de près d'un électeur sur cinq.
Le propos n'est pas de la de Mme Le Pen. Après tout, les difficultés qu'elle rencontre pour réunir ses parrainages renvoient à l'image toujours détestable de son parti [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich bologna[/url] et de ses aux yeux de très nombreux élus locaux. Quant aux grands partis, on voit mal pourquoi ils apporteraient si peu que ce soit le recours de leurs élus locaux [url=http://satodamai.com/bbs/honey/honey.cgi/%255DViagra%5Dwww.nflwholesalejer%5B/honey.cgi]hollister Sexe, mensonge et f[/url] à une candidate qui les accable sans rel?che. Il reste que cette situation permet à Mme Le Pen de se en victime du "système" politique. [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister outlet[/url] Non sans écho.
que la campagne présidentielle ne les fasse [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry sale[/url] pas d'avis. Bien au contraire. Tout se conjugue, en effet, pour leur défiance.
Le comité Balladur proposait [url=http://www.rivaluta.it/hot/hogan.asp]hogan outlet[/url] deux remèdes : soit la constitution d'un collège de quelque 100 000 élus (contre 47 000 aujourd'hui) appelés à désigner, à bulletin secret, le candidat qu'ils souhaitent à la présidence de la République ; soit un parrainage par une proportion déterminée de citoyens. Dans les deux cas, il s'agissait de aux représentants des principaux courants politiques nationaux de se présenter à la présidentielle, sans obstacle majeur.
[link widoczny dla zalogowanych]
En l'espace d'une semaine, l'on aura ainsi entendu le premier ministre, Fran?ois Fillon, d'"infantile" la critique par le candidat socialiste du bilan du quinquennat. Puis la ministre de l'apprentissage, Nadine Morano, d'"homme dangereux pour [url=http://www.vivid-host.com/barbour.htm]barbour uk[/url] la France". Au même moment, le secrétaire général de l', Jean-Fran?ois Copé, se réjouissait en ces termes du tir de barrage de la majorité contre la réforme du quotient familial annoncée par M. Hollande : "Chez nous, c'est "Massacre à la tron?onneuse" !" Le président de l'Assemblée nationale lui-même, de manière indirecte mais transparente, compara les conséquences d'une victoire de la gauche à celles d'"une guerre".
Et quand, à Lille, où il présentait ses voeux aux fonctionnaires, le chef de l'Etat a tenté de les arbitres - "La République impose, à l'opposition comme à la majorité, de se et se respecter" -, la maire de la ville, Martine Aubry, était fondée à lui , sèchement, de cette ligne de conduite par ses troupes. Il n'aura d'ailleurs fallu que trois jours à pour ses bons conseils et, au détour d'un hommage à Michel Debré, à Amboise, d'"irresponsable" le candidat socialiste qui veut "démanteler notre programme " et "détruire notre politique familiale".
Au-delà des mots, il y a les procédures, notamment celle des parrainages d'élus nécessaires pour être candidat à l'élection présidentielle. Prolongeant les observations du Conseil constitutionnel en 2007, le comité Balladur sur la modernisation des institutions avait tranché, il y a quatre ans : le système actuel "a vécu", concluait-il. Non seulement l'augmentation du nombre des parrainages requis (500 depuis 1976, contre 100 auparavant) n'a pas empêché l'inflation du nombre des candidatures, mais elle donne lieu à "de véritables campagnes de démarchage dont le moins qu'on puisse est qu'elles ternissent l'image de la démocratie".
C'est le contraire qui vient d'être démontré. Le président volontaire élu [url=http://www.rathmell-arch.co.uk/hollister.html]hollister uk[/url] en 2007 est en échec. Le président protecteur qu'il entendait pour être réélu est impuissant. Le co-prince de l' qu'il prétendait être aux c?tés de la chancelière allemande est sévèrement affaibli. Dans ces conditions, à qu'il n'y a pas d'autre politique possible face à la crise, comme il le fait depuis des mois, ne [url=http://www.eastscotinvest.co.uk/mulberry.html]mulberry outlet[/url] peut que stériliser un peu plus le débat démocratique.
Infantile, dangereux, irresponsable : voilà donc M. Hollande habillé pour l'hiver. Mais de ce jeu de massacre, où l'invective remplace l'argument, où la hargne et le mépris affleurent sans retenue, personne ne peut indemne, aux yeux des Fran?ais. Ni les agressés ni les agresseurs, appelés, demain, à le pays.
Mais l'on a, cette année, immédiatement touché le fond : pas un jour sans que volent [url=http://www.sandvikfw.net/shopuk.php]hollister sale[/url] les noms d'oiseaux, sans que pleuvent les attaques ad hominem, sans que les polémiques dégénèrent. La majorité s'en est même fait [url=http://eikitsu.com/viewthread.php?tid=40357&pid=41955&page=1&extra=page%3D1#pid41955]doudoune moncler homme Après lintervention en Libye, où sarrête la guerre hu[/url] une spécialité, comme une équipe de qui se sait en position de faiblesse et décide de "pourrir le [url=http://www.1855sacramento.com/woolrich.php]woolrich parka[/url] jeu", dans l'espoir de l'adversaire et de le [url=http://www.mylnefieldanalysis.co.uk/barbour.html]barbour outlet[/url] à la faute.
C'est d'abord affaire de comportements et de mots. La en général, et les combats électoraux en particulier, ne sont ni des d?ners de gala ni des controverses académiques. Souvent, le débat tourne au pugilat.
Depuis bient?t deux ans, a fait de la défense du triple A fran?ais le principe cardinal de sa politique économique, sociale et européenne. En dépit de leur illégitimité démocratique, de leurs lourdes erreurs passées, de leurs changements de cap et de recommandations, il a fait des agences de notation les arbitres de sa politique. Il en paye d'autant plus lourdement le prix aujourd'hui que, pour le [url=http://www.rivaluta.it/css/moncler.html]moncler sito ufficiale[/url] change, il fanfaronnait encore, le 31 décembre, en assurant que "ce ne sont pas les marchés ni les agences de notation qui font la politique de la France".
Enfin, pour s'en au film de la semaine passée, il est plus que probable que la dégradation de la note de la France par l'agence de notation Standard & Poor's aura un peu plus écorné la confiance des Fran?ais dans leurs dirigeants, au premier rang desquels le président de la République. Au-delà des conséquences durables, symboliques et réelles, de cette sanction, c'est en effet la parole politique qui se trouve ainsi mise en doute et la volonté en échec.